Mes nouvelles plantes chéries & découverte de l'Olla Pepin

Les plantes c'est un peu comme les rouges à lèvres : je me dis que j'en ai trop et que je ne peux décemment plus en acheter, mais la tentation est parfois si forte que je finis par craquer et agrandir encore davantage ma collection. Bref, on est mal ! J'ai pourtant bien conscience que mon séjour commence à ressembler à une véritable jungle et, qu'à un moment donné, il va quand-même falloir que je me raisonne car je ne peux tout bonnement pas pousser les murs de la maison. Mais comment résister ?

Et puis, à ma décharge, il faut savoir que je ne suis pas du tout aidée par mon entourage. Ma sœur qui m'appelle en visio lors d'une vente flash de beaux spécimens dans son centre commercial ; ma mère qui arrive à la maison avec une sublime Phalaenopsis dans les mains (trouvée en soldes à côté des caisses de sa jardinerie)... Alors en ce moment c'est un peu la débrouille pour caser tout ce beau monde. Sur les étagères, sur le poêle et dans les escaliers... à leurs risques et périls. Focus sur mes 3 nouvelles adoptions, ainsi que sur la marque Pepin qui, grâce à ses Ollas, risque bien de me simplifier la vie question arrosage.

On commence par cette Ctenanthe Burle Marxii que j'adore. Comme on peut aisément le deviner en contemplant ses feuilles joliment dessinées, cette plante est une cousine du Calathea. Il paraît qu'elle est toutefois moins exigeante que celle-ci (ce qui m'arrange car ma Calathea est à présent dans un piteux état). La Ctenanthe Burle Marxii tient son étrange nom de l'architecte paysagiste brésilien Roberto Burle Marx qui fût l'un des pionniers dans l'utilisation de la végétation tropicale pour la conception de ses compositions paysagères. Aussi appelée "plante prieuse" ou "plante dormeuse", la Ctenanthe appartient à la famille des Marantacées.

Mon spécimen est encore petit et a un port "éclaté" assez original. Il présente aussi plusieurs tiges en épi d'où sont sorties de toutes petites fleurs blanches. Le spectacle est assez fascinant et satisfaisant. Côté soins, je l'arrose actuellement une fois par semaine (en petite quantité pour ne pas faire pourrir ses racines avec de l'eau stagnante au fond de son pot) et elle est exposée dans mon séjour où la luminosité est importante, mais sans soleil direct.

On continue avec cette belle Phalaenopsis, offerte par ma maman donc. Eh oui, encore une nouvelle orchidée ! Mais des comme celle-ci, je n'en avais pas encore (la même excuse que pour les rouges à lèvres, haha !). Sauf erreur de ma part, il s'agit d'une Phalaenopsis Spotted Harlequin.

Cette belle variété a pour particularité de présenter des fleurs blanches tachetées de pourpre et un labelle rose fuschia. Elle est actuellement en pleine floraison et j'adore le fait que chaque fleur soit unique de par les dessins, jamais identiques, qu'elle revêt. Aussi, j'ai remarqué qu'en maturant, les taches pourpres des fleurs se diluaient progressivement dans le blanc des pétales comme de l'aquarelle sur une toile vierge. C'est absolument magnifique ! Pour les soins, je me contente d'arroser en très petite quantité 1 fois par semaine et veille à une bonne exposition côté lumière.

Last but not least, je vous présente maintenant l'une de mes chouchoutes du moment (et elle était sur ma wishlist donc je suis trop happy !) : mon Alocasia Amazonica "Polly" ou "Oreille d'éléphant". Si je vous dis que je l'ai trouvée tout au fond du rayon fleurs & plantes de mon Auchan pour la modique somme de 7 euros, vous me croyez ?

Je ne sais pas pourquoi j'adore tant cette plante qui a pourtant une esthétique assez particulière (mais très reconnaissable). Je raffole de ces grandes feuilles vert foncé veinées de vert clair irisé et bordées d'un liseré argenté à la forme originale (qui n'est pas sans rappeler celle des oreilles d'un éléphant d'où la plante tire son surnom). Leur taille — pouvant atteindre 50 cm — contraste avec la finesse de leur tige ce qui créé un port que je trouve très gracieux.

Malgré son apparente vigueur, l'Alocasia demande un peu d'attention, notamment côté hygrométrie. Cette plante originaire d'Asie tropicale a en effet besoin d'un environnement lumineux et humide. Il faut donc veiller à ce qu'elle ne manque jamais d'eau. Niveau timing, Pepin ne pouvait donc pas mieux tomber. En effet, cette petite marque lilloise m'a contactée il y a quelques semaines afin de me faire découvrir ses Ollas (ou Oyas) qui sont des diffuseurs d'eau en terre cuite à planter à même la terre dans le pot de la plante. Le système est vieux comme le monde : la terre cuite étant poreuse, l'Olla va humidifier la terre en diffusant l'eau qu'elle contient de façon constante et autonome tout en respectant les besoins de la plante.

J'ai opté pour l'Olla classique couleur Terracotta mais il existe d'autres variantes colorées que je trouve également très jolies. Fabriquée au Portugal en céramique micro-poreuse, sa contenance est de 25 cL. Pour éviter l'évaporation et la prolifération d'insectes, l'Olla se referme avec un bouchon en liège. Sa taille peu imposante (16x8 cm) la rend facile à glisser dans un pot puisqu'elle ne prend pas trop de place. J'en suis encore à la phase expérimentale car cela ne fait que quelques jours que j'ai installé l'Olla dans le pot de mon Alocasia. J'ai toutefois été rassurée lorsque j'ai constaté que la motte de ma plante n'avait pas bu d'un seul coup les 25 cL d'eau qu'elle contenait (l'excès d'eau étant parfois encore pire que le manque d'eau). En réalité, l'Olla s'est vidée totalement en 4 jours ce qui me paraît raisonnable (il paraît que la première fois qu'on la remplit, l'eau a tendance à s'écouler plus rapidement). 

Aussi, Pepin avait glissé dans mon colis un flacon de son Engrais Naturel Plantes Vertes. À ne surtout pas dispenser dans l'Olla (il pourrait altérer la porosité de la céramique), il s'agit d'un engrais à dominante potassique (3% d'Azote ; 3% de Phosphore ; 6% de Potassium) formulé à base d'extraits d'algues marines et de plantes fabriqué en Bretagne dont 3 gouttes diluées dans 250 mL d'eau apportent tous les nutriments nécessaires pour favoriser une bonne croissance des plantes vertes. Il me tarde d'en découvrir les premiers effets bénéfiques sur mes Monstera, Pothos, Pilea & co !

Voilà donc pour mes dernières acquisitions botaniques et mes expérimentations hygrométriques. Je ne manquerai pas de vous faire un petit update sur mon compte Instagram au sujet de l'Olla Pepin et de l'engrais. Mais je ne vous cache pas que j'ai déjà très envie de m'offrir une deuxième Olla pour que ma Monstera puisse elle aussi bénéficier de ce système d'arrosage lent, économique et écologique. D'ailleurs, si vous êtes à la recherche d'une idée de cadeau pour la fête d'une mère/d'un père féru.e de botanique, je ne peux que vous conseiller de jeter un œil à l'e-shop de la marque (Monsieur BG, si tu me lis... hihi !).

Produits mentionnés dans cet article

Olla de Pepin | teinte Terracotta *
10 nuances disponibles
18 euros chez Pepin.
Fiche produit Pepin.

Engrais Naturel Plantes Vertes de Pepin *
6,90 euros chez Pepin.
Fiche produit Pepin.

[* produits offerts par la marque]