L'envie d'écrire cet article m'est venue en mangeant des épinards, hier midi (vous comprendrez pourquoi plus loin ;). Et puis l'automne est de retour (aucun rapport). Oui, c'est un détail - une constante même - puisqu'il finit toujours par revenir une fois l'été envolé. Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, cette saison a pour moi une saveur toute particulière. Elle réveille en moi des souvenirs forts, intenses, bouleversants. Elle me replonge systématiquement en 2014, année ô combien bizarroïde me concernant. Je suis tombée enceinte le 20 juillet de cette année là. Une chose totalement inconcevable pour moi qui n'avais jamais ressenti l'envie de devenir maman jusqu'alors. C'est ce 20 juillet 2014 que s'est ouverte une énorme parenthèse dans ma vie un brin "plan-plan", parenthèse qui ne s'est finalement jamais refermée. Le début d'une aventure de fous (dans tous les sens du terme).
Oui, je suis tombée enceinte. Je crois n'avoir jamais réalisé la chose pendant les 8 mois et des brouettes qu'aura duré ma grossesse. Malgré le recul (tout a commencé il y a maintenant plus de 2 ans tout de même !), je me demande encore comment j'ai fait pour affronter cela. À l'heure où je suis peut-être déjà censée penser au deuxième (mais je suis loin d'être prête à m'y remettre), je préfère me vautrer dans la nostalgie en repensant à tout ce qui nous est arrivé à Monsieur BG et à moi depuis ce fameux 20 juillet. Mon coeur éprouve assurément du bonheur et de l'amour. Un truc qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer quand on n'a pas encore la chance d'être maman. Ma tête, elle... Ahhhh ma tête... Elle me cause encore bien des tracas à ce niveau là. Car même si je garde un souvenir ému et amusé de ma grossesse (non parce qu'il y a quand-même eu des situations sacrément cocasses !), quand je creuse et quand je la décortique - ma grossesse - j'y trouve des choses qui, mine de rien, m'ont quand même quelque peu... traumatisée.
# Ode à mon amie la bassine
Car c'est bien là la chose qui a été la plus insoutenable pour moi (la constipation de fin de grossesse, à côté, c'était une partie de plaisir ;). La cause de ma pause "bloguesque", la cause de la plupart de mes angoisses de femme enceinte. Comme j'avais eu l'occasion de vous en parler dans ce billet, mon début de grossesse, je l'ai passé collée à ma bassine et à la cuvette de mes toilettes. Quand les premières nausées sont arrivées (tôt, très tôt, trop tôt), je leur ai trouvé un certain charme. Chouette, je suis une vraie femme enceinte quoi ! Blurp ! C'est 3 semaines après le début de ma grossesse que ma vie est devenue cauchemardesque.
Je me suis mise à vomir, à vomir tripes et boyaux, plusieurs fois par jour. Parfois 3-4 fois d'affilée. Nuit et jour, sans répit. Impossible de manger. Impossible de boire. En fait, impossible d'ouvrir la bouche tout court, pas même pour me brosser les dents - j'ai été à 2 doigts de me choper la dentition de Jacquouille la Fripouille sur ce coup là (glamour quand tu nous tiens !). Tout me faisait tirer au coeur puis vomir, de l'odeur de ma savonnette à celle de mon placard à boîtes de conserve de la cuisine. Dans ces conditions, manger est vite devenu un problème, une angoisse, puisque la peur de ne pas pouvoir manger (et de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de mon bébé) planait systématiquement au-dessus de mon assiette.
Étant un poids plume de base, j'ai rapidement constaté que je perdais du poids au lieu d'en prendre. C'est assez fréquent mais c'est quand même flippant, surtout quand la balance affiche un maigre 45 kg sur son cadran. Je ne faisais donc plus de repas. Manger un biscuit apéritif (au goût plutôt neutre) me demandait un effort considérable et 30 bonnes minutes de serrage de dents (vomira ? vomira pas ? suspense insoutenable). Pourtant, mon estomac criait famine et j'avais des envies. Comme cette fois où j'ai absolument voulu manger des épinards (les fameux !). J'en ai avalé une quantité affolante (une boîte de conserve entière), j'avais tellement faim (et c'est là tout le paradoxe) ! Eh bien tout a fini sur la table basse et le tapis du salon, en mode geyser (mon mari ne verra plus jamais les épinards comme avant ;). J'en souris aujourd'hui, mais bon sang, que cette période a été dure à vivre !
Cela a duré 4 mois pleins. J'ai fini dans un état proche de la léthargie. J'en étais venue à regretter ma grossesse. Je passais mes journées au lit. Je n'avais même plus la force de pleurer. Mon mari devait me porter dans les escaliers pour que j'aille faire ma toilette de la semaine (oui, oui, de la semaine). J'ai coupé mes cheveux courts pour que le supplice de la douche dure moins longtemps. Et Dieu bénisse le petit tabouret installé dans ma baignoire, me permettant de me reposer entre deux savonnages (sans parfum). Je crois que le médecin qui a suivi ma grossesse n'a jamais su à quel point j'ai souffert durant ces 4 premiers mois de grossesse. Je n'ai pas été hospitalisée alors que j'en avais émis le souhait, un soir de ras le bol. Et finalement, les vomissements ont fini par se faire de plus en plus rares à l'approche de l'hiver, début décembre 2014. Hallelujah !
Je crois que cela revient à enfoncer des portes ouvertes que de dire que quand on tombe enceinte, notre corps subit un bouleversement sans précédent. Je n'ai jamais eu de problème avec mon corps si ce n'est que j'ai toujours couru après les kilos. Prendre mes premiers kilos de grossesse a été pour moi un véritable bonheur, même s'il a fallu que j'attende mon 5ème mois pour cela.
Loin d'être à l'aise pour autant, force est de constater qu'il a fallu que je mette bien rapidement mes complexes de côté puisque je ne me suis jamais autant désapé devant une autre personne que Monsieur BG que durant ces 8 mois et quelques de grossesse. Avec le recul, je me demande d'ailleurs comment j'ai fait ! Les rendez-vous médicaux s'enchaînant, mois après mois (ou parfois même toutes les 2 semaines), baisser ma culotte est devenu un geste machinal, comme on donne des croquettes à son chat le matin. Plus aucune pudeur (et tant pis si l'épilation n'est pas au top niveau - après tout, à un moment donné, on ne voit plus trop ce qui se passe en dessous de son nombril), plus aucune gêne.
J'ai fini par avoir l'impression d'être "une chose" enceinte. Je pense que c'est ce détachement qui m'a permis de mieux vivre toutes ces... "intrusions" dans mon "intimité". Mais quand j'y repense aujourd'hui, j'ai envie de me décerner la médaille du courage. La grossesse ça vous transcende, assurément !
On en vient à la raison pour laquelle j'ai toujours affirmé ne jamais vouloir avoir d'enfant : la peur. La peur de tout ce qui est lié à la santé, au corps médical, aux examens et autres bilans de santé. Il a fallu que j'attende mes 27 ans pour avoir le courage de me faire faire ma première prise de sang. J'y suis allée dans un état déplorable : une nuit blanche passée à psychoter, une arrivée dans le labo en pleurs et des hurlement une fois le garrot autour de mon bras. Cela illustre bien mon rapport au monde médical.
Alors imaginez ma tronche quand il fallait que je me rende au laboratoire d'analyses médicales tous les mois pour me faire piquer et pour faire pipi dans un petit pot. Entre les commentaires déprimants/donneurs de leçon du personnel ("Mais Madame, vous allez quand-même accoucher, il va falloir vous y préparer parce qu'une prise de sang, à côté, c'est une partie de plaisir !") et le stress des résultats d'analyses à l'ouverture de l'enveloppe (pire que dans Secret Story !), j'ai dû puiser dans des ressources (de self control et de courage) dont je ne soupçonnais pas l'existence jusque là. Le plus drôle, c'est qu'avec l'habitude, ces fameuses prises de sang sont devenues de simples formalités. J'y allais tranquillou le matin, en sifflotant, comme on va acheter sa baguette de pain. Aujourd'hui quand j'y repense, ça me fait frémir.
Bon et puis il y a l'accouchement. L'accouchement c'est véritablement la chose qui me faisait le plus flipper dans l'histoire. Et quand on tombe enceinte, on sait que cela arrivera forcément à un moment donné, ha ha ! Moi je dis, il faut bien 8 bons mois pour s'y préparer ! Mais là encore, mon état de femme enceinte a su dépasser toutes mes craintes. Plus j'approchais de mon terme, moins j'avais peur. La nature est parfois bien faite quand-même...
Enfin, bien faite, bien faite... Ce n'est pas vraiment ce que je me disais quand, à 5 heures du matin, je me retrouvais à avaler mon 6ème sachet de Gavisconell ! On parle souvent des nausées (je ne vais pas revenir là-dessus) mais les reflux gastriques et la constipation ? Hein ? On en parle ? Non ce n'est pas glamour. Mais au cas où vous ne l'auriez pas encore réalisé, ma grossesse a été - de loin - la période la moins glamour de toute ma vie.
Les reflux gastriques donc. Cette sensation que votre salive a atteint un PH tellement acide que vous pourriez en décoller les papiers peints fleuris de chez Tata Suzanne rien qu'en bavant sur les murs. Mon Dieu que j'en ai souffert ! Mon Dieu que j'en ai avalé du petit pompier avec sa lance à incendie qui vous badigeonne du gel mentholé sur les parois de votre intérieur ! Et la constipation, c'est pas trop génial la constipation ? Rester sur la cuvette assez longtemps pour ne plus avoir de circulation sanguine dans ses jambonneaux devenus tout bleus, tout ça pour... ben on a beau regarder dans le trou, rien !
Et puis les nuits blanches. Ah ça, je dois dire que je suis une experte en la matière puisque, de base, je suis insomniaque. Mais là pour le coup, j'étais bien accompagnée puisque ma fille avait pour habitude de se lancer dans une chorégraphie (à faire pâlir Jean Marc Généreux) dans mon ventre toutes les nuits vers 4 heures du mat', au moment où le Gavisconell faisait enfin effet. J'achèèète (paaas) !! Mais voyons le bon côté des choses ! Grâce à elle, je ne loupais jamais l'heure de ma fringale nocturne quotidienne (à 5h45 du matin), celle durant laquelle je pouvais engouffrer 3 jambons beurres (préparés et emmaillotés dans du papier d'alu avec amour par Monsieur BG la veille au soir). C'est d'ailleurs grâce à ces jambons beurres de 5 heures du mat' que j'ai survécu à mes 4 premiers mois de grossesse car il était rare que je les vomisse ceux-là (allez savoir pourquoi !). Ils étaient un peu ma seule source d'alimentation et j'en venais même à me dire que ce n'était pas d'un bébé que j'allais accoucher mais plutôt d'un petit Babe (le cochon devenu berger).
Parce que malgré tout ça... Malgré les vomissements incoercibles ; malgré les culottes qui se baissent plus vite que leur ombre ; malgré les examens ; malgré les prises de sang, les coups de flippe, les pipis dans les petits pots ; malgré le Gavisconell de 4 heures du mat' ; malgré la séance WC qui dure 3 plombes ; malgré le Jean Marc Généreux ; malgré le ventre qui gratouille ; malgré les douleurs dorsales ; malgré les nuits blanches, les jambes lourdes, les mots de tête ; malgré les poils qui poussent à vitesse grand V ; malgré les angoisses qui fusent dans tous les sens... Oui, malgré tout ça, je garde de ma grossesse un souvenir incomparable, merveilleux et flippant à la fois, emprunt d'amour (dans sa conception la plus pure - inconditionnel).
Les 3 échographies (et demi) que j'ai passées restent gravées dans ma mémoire. Préludes à mon accouchement sur le plan émotionnel, ces rencontres du 3ème type avec bébé (alors encore bien au chaud) font évidemment partie des meilleurs moments. Entendre battre le petit coeur de son bébé pour la première fois, découvrir sa frimousse (même si on a l'impression qu'il a le nez de Michael Jackson sur les échos = pas de nez - ne riez pas, j'ai fait une fixation là-dessus pendant des mois...), la taille de ses petits pieds puis, plus tard, découvrir qu'il s'agit non pas d'un "p'tit doudou" mais d'une "grosse belette"... Ah ça, on en a usé du Kleenex avec Monsieur BG !
Au final, tout a été merveilleux et terrifiant à la fois. Un paradoxe qui me perturbe encore aujourd'hui et qui, pour être honnête, ne me donne pas envie de remettre ça dans l'immédiat. Je crois avoir davantage conscience des choses, des risques, des symptômes, des dangers que lorsque j'étais véritablement enceinte (merci les hormones de grossesse). Mais j'ai confiance. L'envie reviendra forcément un jour. Elle surgira de nulle part, comme la première fois, et une nouvelle parenthèse (dans la parenthèse déjà ouverte) s'ouvrira. Mais cette fois-ci, on évitera les épinards - on vient de refaire la déco de notre nouvelle maison. ;)
# Ode à mon amie la bassine
Car c'est bien là la chose qui a été la plus insoutenable pour moi (la constipation de fin de grossesse, à côté, c'était une partie de plaisir ;). La cause de ma pause "bloguesque", la cause de la plupart de mes angoisses de femme enceinte. Comme j'avais eu l'occasion de vous en parler dans ce billet, mon début de grossesse, je l'ai passé collée à ma bassine et à la cuvette de mes toilettes. Quand les premières nausées sont arrivées (tôt, très tôt, trop tôt), je leur ai trouvé un certain charme. Chouette, je suis une vraie femme enceinte quoi ! Blurp ! C'est 3 semaines après le début de ma grossesse que ma vie est devenue cauchemardesque.
Je me suis mise à vomir, à vomir tripes et boyaux, plusieurs fois par jour. Parfois 3-4 fois d'affilée. Nuit et jour, sans répit. Impossible de manger. Impossible de boire. En fait, impossible d'ouvrir la bouche tout court, pas même pour me brosser les dents - j'ai été à 2 doigts de me choper la dentition de Jacquouille la Fripouille sur ce coup là (glamour quand tu nous tiens !). Tout me faisait tirer au coeur puis vomir, de l'odeur de ma savonnette à celle de mon placard à boîtes de conserve de la cuisine. Dans ces conditions, manger est vite devenu un problème, une angoisse, puisque la peur de ne pas pouvoir manger (et de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de mon bébé) planait systématiquement au-dessus de mon assiette.
Étant un poids plume de base, j'ai rapidement constaté que je perdais du poids au lieu d'en prendre. C'est assez fréquent mais c'est quand même flippant, surtout quand la balance affiche un maigre 45 kg sur son cadran. Je ne faisais donc plus de repas. Manger un biscuit apéritif (au goût plutôt neutre) me demandait un effort considérable et 30 bonnes minutes de serrage de dents (vomira ? vomira pas ? suspense insoutenable). Pourtant, mon estomac criait famine et j'avais des envies. Comme cette fois où j'ai absolument voulu manger des épinards (les fameux !). J'en ai avalé une quantité affolante (une boîte de conserve entière), j'avais tellement faim (et c'est là tout le paradoxe) ! Eh bien tout a fini sur la table basse et le tapis du salon, en mode geyser (mon mari ne verra plus jamais les épinards comme avant ;). J'en souris aujourd'hui, mais bon sang, que cette période a été dure à vivre !
Cela a duré 4 mois pleins. J'ai fini dans un état proche de la léthargie. J'en étais venue à regretter ma grossesse. Je passais mes journées au lit. Je n'avais même plus la force de pleurer. Mon mari devait me porter dans les escaliers pour que j'aille faire ma toilette de la semaine (oui, oui, de la semaine). J'ai coupé mes cheveux courts pour que le supplice de la douche dure moins longtemps. Et Dieu bénisse le petit tabouret installé dans ma baignoire, me permettant de me reposer entre deux savonnages (sans parfum). Je crois que le médecin qui a suivi ma grossesse n'a jamais su à quel point j'ai souffert durant ces 4 premiers mois de grossesse. Je n'ai pas été hospitalisée alors que j'en avais émis le souhait, un soir de ras le bol. Et finalement, les vomissements ont fini par se faire de plus en plus rares à l'approche de l'hiver, début décembre 2014. Hallelujah !
# Quand ton corps ne t'appartient plus
Je crois que cela revient à enfoncer des portes ouvertes que de dire que quand on tombe enceinte, notre corps subit un bouleversement sans précédent. Je n'ai jamais eu de problème avec mon corps si ce n'est que j'ai toujours couru après les kilos. Prendre mes premiers kilos de grossesse a été pour moi un véritable bonheur, même s'il a fallu que j'attende mon 5ème mois pour cela.
Loin d'être à l'aise pour autant, force est de constater qu'il a fallu que je mette bien rapidement mes complexes de côté puisque je ne me suis jamais autant désapé devant une autre personne que Monsieur BG que durant ces 8 mois et quelques de grossesse. Avec le recul, je me demande d'ailleurs comment j'ai fait ! Les rendez-vous médicaux s'enchaînant, mois après mois (ou parfois même toutes les 2 semaines), baisser ma culotte est devenu un geste machinal, comme on donne des croquettes à son chat le matin. Plus aucune pudeur (et tant pis si l'épilation n'est pas au top niveau - après tout, à un moment donné, on ne voit plus trop ce qui se passe en dessous de son nombril), plus aucune gêne.
J'ai fini par avoir l'impression d'être "une chose" enceinte. Je pense que c'est ce détachement qui m'a permis de mieux vivre toutes ces... "intrusions" dans mon "intimité". Mais quand j'y repense aujourd'hui, j'ai envie de me décerner la médaille du courage. La grossesse ça vous transcende, assurément !
# Dépasser ses phobies, toutes ses phobies !
On en vient à la raison pour laquelle j'ai toujours affirmé ne jamais vouloir avoir d'enfant : la peur. La peur de tout ce qui est lié à la santé, au corps médical, aux examens et autres bilans de santé. Il a fallu que j'attende mes 27 ans pour avoir le courage de me faire faire ma première prise de sang. J'y suis allée dans un état déplorable : une nuit blanche passée à psychoter, une arrivée dans le labo en pleurs et des hurlement une fois le garrot autour de mon bras. Cela illustre bien mon rapport au monde médical.
Alors imaginez ma tronche quand il fallait que je me rende au laboratoire d'analyses médicales tous les mois pour me faire piquer et pour faire pipi dans un petit pot. Entre les commentaires déprimants/donneurs de leçon du personnel ("Mais Madame, vous allez quand-même accoucher, il va falloir vous y préparer parce qu'une prise de sang, à côté, c'est une partie de plaisir !") et le stress des résultats d'analyses à l'ouverture de l'enveloppe (pire que dans Secret Story !), j'ai dû puiser dans des ressources (de self control et de courage) dont je ne soupçonnais pas l'existence jusque là. Le plus drôle, c'est qu'avec l'habitude, ces fameuses prises de sang sont devenues de simples formalités. J'y allais tranquillou le matin, en sifflotant, comme on va acheter sa baguette de pain. Aujourd'hui quand j'y repense, ça me fait frémir.
Bon et puis il y a l'accouchement. L'accouchement c'est véritablement la chose qui me faisait le plus flipper dans l'histoire. Et quand on tombe enceinte, on sait que cela arrivera forcément à un moment donné, ha ha ! Moi je dis, il faut bien 8 bons mois pour s'y préparer ! Mais là encore, mon état de femme enceinte a su dépasser toutes mes craintes. Plus j'approchais de mon terme, moins j'avais peur. La nature est parfois bien faite quand-même...
# Les (petits et moins petits) aléas de la grossesse
Enfin, bien faite, bien faite... Ce n'est pas vraiment ce que je me disais quand, à 5 heures du matin, je me retrouvais à avaler mon 6ème sachet de Gavisconell ! On parle souvent des nausées (je ne vais pas revenir là-dessus) mais les reflux gastriques et la constipation ? Hein ? On en parle ? Non ce n'est pas glamour. Mais au cas où vous ne l'auriez pas encore réalisé, ma grossesse a été - de loin - la période la moins glamour de toute ma vie.
Les reflux gastriques donc. Cette sensation que votre salive a atteint un PH tellement acide que vous pourriez en décoller les papiers peints fleuris de chez Tata Suzanne rien qu'en bavant sur les murs. Mon Dieu que j'en ai souffert ! Mon Dieu que j'en ai avalé du petit pompier avec sa lance à incendie qui vous badigeonne du gel mentholé sur les parois de votre intérieur ! Et la constipation, c'est pas trop génial la constipation ? Rester sur la cuvette assez longtemps pour ne plus avoir de circulation sanguine dans ses jambonneaux devenus tout bleus, tout ça pour... ben on a beau regarder dans le trou, rien !
Et puis les nuits blanches. Ah ça, je dois dire que je suis une experte en la matière puisque, de base, je suis insomniaque. Mais là pour le coup, j'étais bien accompagnée puisque ma fille avait pour habitude de se lancer dans une chorégraphie (à faire pâlir Jean Marc Généreux) dans mon ventre toutes les nuits vers 4 heures du mat', au moment où le Gavisconell faisait enfin effet. J'achèèète (paaas) !! Mais voyons le bon côté des choses ! Grâce à elle, je ne loupais jamais l'heure de ma fringale nocturne quotidienne (à 5h45 du matin), celle durant laquelle je pouvais engouffrer 3 jambons beurres (préparés et emmaillotés dans du papier d'alu avec amour par Monsieur BG la veille au soir). C'est d'ailleurs grâce à ces jambons beurres de 5 heures du mat' que j'ai survécu à mes 4 premiers mois de grossesse car il était rare que je les vomisse ceux-là (allez savoir pourquoi !). Ils étaient un peu ma seule source d'alimentation et j'en venais même à me dire que ce n'était pas d'un bébé que j'allais accoucher mais plutôt d'un petit Babe (le cochon devenu berger).
# ... et les moments Kleenex
Parce que malgré tout ça... Malgré les vomissements incoercibles ; malgré les culottes qui se baissent plus vite que leur ombre ; malgré les examens ; malgré les prises de sang, les coups de flippe, les pipis dans les petits pots ; malgré le Gavisconell de 4 heures du mat' ; malgré la séance WC qui dure 3 plombes ; malgré le Jean Marc Généreux ; malgré le ventre qui gratouille ; malgré les douleurs dorsales ; malgré les nuits blanches, les jambes lourdes, les mots de tête ; malgré les poils qui poussent à vitesse grand V ; malgré les angoisses qui fusent dans tous les sens... Oui, malgré tout ça, je garde de ma grossesse un souvenir incomparable, merveilleux et flippant à la fois, emprunt d'amour (dans sa conception la plus pure - inconditionnel).
Les 3 échographies (et demi) que j'ai passées restent gravées dans ma mémoire. Préludes à mon accouchement sur le plan émotionnel, ces rencontres du 3ème type avec bébé (alors encore bien au chaud) font évidemment partie des meilleurs moments. Entendre battre le petit coeur de son bébé pour la première fois, découvrir sa frimousse (même si on a l'impression qu'il a le nez de Michael Jackson sur les échos = pas de nez - ne riez pas, j'ai fait une fixation là-dessus pendant des mois...), la taille de ses petits pieds puis, plus tard, découvrir qu'il s'agit non pas d'un "p'tit doudou" mais d'une "grosse belette"... Ah ça, on en a usé du Kleenex avec Monsieur BG !
Au final, tout a été merveilleux et terrifiant à la fois. Un paradoxe qui me perturbe encore aujourd'hui et qui, pour être honnête, ne me donne pas envie de remettre ça dans l'immédiat. Je crois avoir davantage conscience des choses, des risques, des symptômes, des dangers que lorsque j'étais véritablement enceinte (merci les hormones de grossesse). Mais j'ai confiance. L'envie reviendra forcément un jour. Elle surgira de nulle part, comme la première fois, et une nouvelle parenthèse (dans la parenthèse déjà ouverte) s'ouvrira. Mais cette fois-ci, on évitera les épinards - on vient de refaire la déco de notre nouvelle maison. ;)
Source photo : Oxford Dictionaries.
42 commentaires
Article touchant et drôle à la fois.
RépondreSupprimerPrends ton temps, profite de ta fille, la second grossesse risque d’être plus éreintante et le temps filera plus vite avec un enfant déjà dans les pattes. =P
Et puis il y a un "tout petit peu" moins de magie puisqu’on connaît déjà la chanson. ^^
Le respect de la pudeur, c’est quelque chose que je reproche au corps médical. Je sais qu’ils en ont vu d’autres, qu’ils n’ont pas que ça à faire, mais parfois… t’as juste l’impression d’être un utérus sur pattes. Personnellement, je cherche encore la perle rare côté gynécologue.
Merci de nous faire partager ton histoire. On comprend mieux par quoi tu es passée au début de ta grossesse. ^^
Coucou Delphine ! Merci pour ton petit commentaire. :)
SupprimerOh oui, nous allons prendre notre temps. On profite aussi de notre puce qui change tellement vite. L'envie reviendra quand le moment se présentera... Nous ne sommes pas pressées (malgré les questions parfois insistantes à ce sujet). ;)
Je crois que je me suis fait une raison sur le plan de la pudeur. Au bout de quelques mois, j'ai tout mis de côté. C'est avec le recul que je me rends compte de tout cela, du côté "chose enceinte"... :D
Ah ah!! Moi même actuellement enceinte de mon premier bébé (bientôt 3 mois!) je suis une chieuse en puissance à l'idée de ne rien gérer du tout (poids, nourriture, hormones et tous les changements qui vont avec la grossesse)!
RépondreSupprimerPar contre j'ai eu un début de grossesse beaucoup plus soft que toi car les pauvres nausées que j'ai eu ne m'ont jamais empêché de me nourrir <3 (Ode à la bouffe!!)!
J'adore lire ton blog, je crois que c'est la première fois que je laisse un commentaire, surtout continue comme ça!
Oh félicitations pour ta grossesse Laetitia !! :) Et bien quelle chance tu as concernant les nausées ! J'espère ne pas avoir à revivre ça pour mon deuxième bébé. Prends soin de toi (de vous) et merci pour tes compliments qui me vont droit au coeur au sujet de mon blog. <3
SupprimerOlala qu'est ce que j'ai rigolé !
RépondreSupprimerJe me reconnais tellement dans ton récit, les vomissements des premiers mois (pour moi c'était particulièrement l'odeur dans la cuisine et celle du frigo...). Je ne voulais pas de bébé non plus par phobie des examens médicaux surtout "le baissage de culotte" (j'ai d'ailleurs fait une thérapie cognitive et comportementale pendant ma grossesse pour surmonter tout ça)... Le stress des résultats des prises de sang (surtout quand tu as la chance comme moi de trouver une grenouille dans la salade en paquet javellisée achetée spécialement pour la toxo... Faut le faire...) Bon, sans parler de l'accouchement éclair et sans péri comme toi. Mais au final ce qui en ressort c'est un bonheur inconditionnel... Et une fierté d'avoir su surmonter tout ça !
On a le temps pour penser au deuxième quand-même... Ils sont jeunes nos bébés ;) bisous :)
Haaaan mais figure toi que je ne pouvais pas ouvrir le frigo, ni même un placard de ma cuisine. Je ne pouvais pas faire les courses non plus et j'ai mis du temps à remettre les pieds dans le rayon des produits laitiers (yaourts et fromages). :D Et le stress des prises de sang ! Je n'avais pas eu la toxo donc je devais moi aussi faire très attention (surtout avec mon chat à la maison)... Mais comme tu l'écris parfaitement, ce qui en ressort c'est un bonheur de fou, un amour inconditionnel et une fierté d'avoir pu traverser tout ça. ;)
SupprimerBonjour Lucie ! Qu'est-ce que tu m'a fais rire ! Tu as trouvé les mots pour décrire exactement ce que j'ai pu vivre durant mes deux grossesses! Même si je dois t'avouer être quand même un peu moins angoissée que toi..! La nausée permanente durant des semaines, les vomissements ( personnellement je me souviens du parfum d'une collègue de bureaux qui tous les matins me faisait la bise et tous les matins j'allais vomir juste après, et les céréales smacks que j'ai tellement vomi que je ne peux plus en avaler,je passe sur le vaisselle sale dont l'odeur me révulsait ( j'avais 2 bacs, 1 pour la vaisselle , l'autre pour vomir) ... Et les brûlures d'estomac, les remontées acides , obligée de dormir assise dans le lit car couchée c'était pire et le gavisconel impossible de l'avaler sans vomir .... Enfin c'est tellement ça et je ne manque pas de le rappeller de temps en temps ( avec humour) à mes enfants .
RépondreSupprimerEnfin relax , ta seconde grossesse pourrait être totalement différente !
Bises
Oui, c'est ce que je me dis concernant une éventuelle prochaine grossesse (et je compte d'ailleurs là-dessus) hi hi ! :D Je ne peux qu'imaginer ton malaise à cause du parfum de ta collègue. Il y a aussi des aliments que je ne peux plus avaler et certains me donnent même encore la nausée (comme les épinards - que j'adore pourtant). ;) Les brûlures d'estomac c'était vraiment terrible. Heureusement que je n'avais plus de vomissements à cette période de ma grossesse car je ne pouvais clairement pu me passer de Gavisconell !! Ça a dû être vraiment difficile pour toi ma pauvre... :S
SupprimerCoucou Lucie !
RépondreSupprimerUn post à la fois touchant et drôle :-)
le 20 juillet 2014... à cette date j'étais à la toute toute fin de ma grossesse ! J'ai accouché le 28 août ;-)
Comparée à toi, pas de vomissements ni autres tracas de cet ordre et pourtant je n'ai pas spécialement apprécié cet état, comment dire, physique. Mais voilà pourtant quand j'y pense, je me souviens principalement de ce que j'ai le plus adoré, je crois comme nous toutes en fait, c'est sentir cette vie en soi. Les premières fois où j'ai, ou moi et mister avons, senti mini baby bouger restent gravés dans ma mémoire ! Et c'est l'essentiel.
Ton # Quand ton corps ne t'appartient plus, me parle particulièrement ! qu'est ce que j'ai pu y penser, et d'ailleurs j'y pense encore avec en plus un parcours en PMA...
En ce moment tout le monde ne nous parle que d'une chose, à croire que les 2 ans de mon fils a donné le feu vert à tout le monde ??? : "Et alors le 2e c'est pour quand ?" Arf on en reparlera plus tard hein !
Je retiens le "relax , ta seconde grossesse pourrait être totalement différente !" dans un com précédent. Parce que autant j'étais très zen par rapport à l'accouchement en lui-même pour cette grossesse, autant pour une prochaine ça risque d'être plus difficile... 5.270 kg 55 cm par voie basse, même si j'ai eu un accouchement sans douleur et qui s'est ultra bien passé, c'était quand même pas prévu au programme ! (oui rien vu aux échos, un bébé prévu à 3.5 kg à terme surprise le jour J) O_O Qu'est ce que ça serait pour un deuxième au secours!!!!! Non sans dec ça me fait flipper
ah sinon j'allais oublié ! Marre de lire partout dans les magazines sur internet etc. qu'on a forcément une belle peau et de beaux cheveux pendant la grossesse ! Ma rosacée s'est déclarée pile à ce moment là ! Noméhp ! :-D voilà c'était le coup de gueule mdr
Voilà voilà Bises :-)
Oh la la ! Je n'en reviens pas ! 5,270 kilos par voie basse et sans douleur ! Chapeau !! :O Ma fille ne pesait "que" 2,970 kilos à la naissance et j'ai bien souffert (je n'ai pas eu la péridurale, pas le temps). Mais comme tu le dis, on se souvient finalement que des beaux moments (c'est fou comme on peut occulter tout ce qui a été difficile pendant notre grossesse). La nature est vraiment bien fichue parfois... ;)
SupprimerConcernant le "belle peau, beaux cheveux", je ne peux pas dire le contraire car j'ai fait partie de ces chanceuses. Plus de rosacée et une crinière de folie. Bon, j'ai bien déchanté à la fin de mon allaitement par contre... :S
Oui, on a le temps pour le 2ème. Et l'envie viendra d'elle même je suppose. ;)
Depuis ma 1ere grossesse, je ne peux plus supporter l'odeur d'une certaine lessive et d'un adoucissant. Je me souviens que cette odeur m'avait tellement fait vomir que des que je la sens, la nausée revient! J'avais meme vomis dans le hall de mon immeuble à cause de l'odeur qu'il y avait! Et plus je nettoyais ( en esperant que personne n'arrive ), plus je vomissais! Bref la grossesse, c'est pas glamour parfois!! Pour ma deuxieme grossesse, je redoutais les vomissements mais à part deux trois gerbis rien du tout!! Du luxe!
RépondreSupprimerOh oui tu as dû revivre lors de cette 2ème grossesse ! :D Je ne peux qu'imaginer à quel point cela a été difficile pour toi. Moi je ne pouvais plus supporter l'odeur des mes savons, shampoings, gels douche (un comble pour une blogueuse beauté). ;) La lessive ne m'indisposait pas trop par contre... Quand je pense à mon éventuelle deuxième grossesse, je pars du principe que je serai malade comme lors de ma première. Je préfère m'attendre au pire. Et qui sait, peut-être qu'elle sera beaucoup plus cool comme ce fut le cas pour toi. ;)
SupprimerJe vois que tu as eu un début de grossesse bien difficile... :-( Je comprends pourquoi tu n'as pas hâte de revivre ça ! Pour le deuxième tu as le temps et je suis sûre que l'envie reviendra un jour, quand tu te sentiras prête. Bises
RépondreSupprimerOui, je suis tout à fait d'accord avec toi. L'envie reviendra d'elle même. Nous ne nous mettons pas de pression à ce sujet. ;)
SupprimerEh ben ... si je n'avais pas déjà été enceinte, je dirais que ton récit ne donne pas vraiment envie, ça doit bien être le pire que j'ai lu !
RépondreSupprimerEffectivement, je comprends que tu aies souffert ...
Mais d'une grossesse à l'autre, c'est tellement différent ! Je n'ai eu quasiment aucun maux de grossesse, c'est limite si je n'ai pas dû attendre d'avoir un petit ventre pointu pour être sûre d'être enceinte ... ma cousine, elle, était tellement malade qu'elle a même fini par vomir sur son bureau de travail ... !!
Il ne faut pas se forcer, moi je sais que je n'aurais pas des enfants avec deux ans d'écart (mon objectif initial), je ne sais même pas quand j'aurai le petit deuxième, mais quand l'envie sera là pour mon mari et moi, j'espère qu'on pourra la concrétiser.
En attendant, on a vous et nous une chouquette-tornade à chouchouter <3
Ah ah, je suis désolée pour ce récit qui ne donne pas du tout envie. Et j'imagine que cela doit être difficile à concevoir pour quelqu'un qui n'a pas forcément eu de maux de grossesse comme moi... ;) Mais le plus important c'est que malgré tout ça, je n'ai pas été dégoûtée et je ne me suis jamais dit "plus jamais !". L'envie reviendra un jour, chaque chose en son temps (et tant pis pour les objectifs qu'on s'était fixés - nous c'était 3 ans d'écart mais je ne suis pas sûre que l'envie sera de retour assez tôt pour cela). ;)
SupprimerJ'en reviens à mon commentaire précédent, tu me fais rire,sourire,et pleurer ;)
RépondreSupprimerOn a été enceinte en même temps, on a accouché à 1 jour d'écart(je sais je radote lol) et je me retrouve tjs dans tout ce que tu as vécu... Bon sauf le vomito lol.
Tu me rappelles tout ces merveilleux (et horribles soyons clair) moments.
C'est fou de se sentir aussi proche de quelqu'un qui ne nous connaît pas.
Chaque chose en son temps, profites de ta petite belette le temps passe si vite.
Merci encore pour ce flash-back !!
Des bisous <3
Oh ton commentaire m'émeut énormément ! :) Oui, j'imagine qu'on doit avoir plein de points communs et encore plus quand on sait qu'on a vécu nos grossesses au même moment. Comme tu le dis si bien, le temps passe vite ! Il défile à toute allure même ! Ma fille qui a eu 18 mois ce dimanche, je n'en reviens pas... ;)
Supprimer"Un truc qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer quand on n'a pas encore la chance d'être maman"
RépondreSupprimerTu sais, je crois qu'il ne faut pas généraliser. Très souvent, même si on aime son enfant (et sans forcément avoir le baby blues), on a parfois surtout l'impression d'avoir un nouveau colocataire à la maison ! ;-)
J'espère ne pas te froisser mais j'ai un peu de mal avec cette espèce d'ode à la maternité qui circule sur les blogs. Tant mieux si toi tu vis "Un truc qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer". Je me permets juste de préciser (parce que je trouve important de le dire aux femmes dans leur ensemble mais surtout à celles qui n'ont pas encore d'enfant) qu'avoir la "chance" d'être maman est vraiment vécue de façon différente et pas toujours sur le mode qui circule tant sur les blogs !
Bonne soirée !
Coucou Julie ! Pas de souci, tu as tout à fait le droit de partager ton ressenti par ici. ;) Comme tu le dis, on ne vit pas toute la maternité de la même façon. Mais je ne crois pas faire une ode à la maternité sur mon blog, bien au contraire... J'ai été la première à avouer mes failles de nouvelles mamans, mes difficultés les 1ers mois après mon accouchement, ma dépression post partum. Il n'en reste pas moins que, pour mon cas personnel - et je ne parle vraiment que de mon ressenti - je n'imaginais pas pouvoir ressentir tout cela avant d'être maman. :)
Supprimerj'adore tes articles grossesse ! Merci !
RépondreSupprimerOh, avec plaisir Anaïs ! C'est toujours un plaisir de les écrire. ;)
SupprimerCet article est génial ! Merci Lucie de nous avoir livré une partie de ton "intimité" aussi :)
RépondreSupprimerBon effectivement c'est un peu flippant même si je savais que certains maux pouvaient être très forts et durer loooongtemps ...
Dans ton cas il aurait été difficile de ne pas se rendre compte de ta grossesse avant quelques semaines vu la rapidité des symptômes. Je comprends encore mieux ton absence si longue et soudaine vu l'état dans lequel tu devais être.
En attendant toutes ces phases "tout sauf glamour" ça doit être quelque chose dans un couple :) ça peut d'ailleurs donner une idée pour un futur article, quelques anecdotes etc ... !
Ce qui me fait le plus peur personnellement c'est plutôt "l'après", quand le bébé est malade, ne serait-ce qu'une gastro ça me fait vraiment flipper, d'une part de chopper la même chose, et d'autre part de devoir tout nettoyer, rester éveillé(e)s la nuit etc ... ça paraît peut être insignifiant pour certaines mais bon ... !
Je suis une phobique du vomi ^^ que les autres soient malades, ou moi même. Je me rappelle même de la date de "la dernière fois" ça fait donc plus de 15 ans que je n'ai pas *blurp* ... ceci explique donc peut être un peu cela !
En tout cas j'ai beaucoup aimé ton article, n'étant pas encore maman, je m'intéresse aussi à tout ce qui touche la maternité et les expériences de celles qui sont déjà passées par là !
Drey_
Ah la la, j'imagine que mon billet ne te donne pas vraiment envie de t'y mettre ! Quoique, sur le fond, mon message reste positif : j'ai quand même envie de remettre ça, malgré tout ! ;) Bon quand ? On verra bien. On a le temps...
SupprimerIl m'arrive parfois (bon, souvent) de m'en vouloir de ne pas avoir pu bloguer pendant ma grossesse. D'avoir tout coupé du jour au lendemain. Mais vraiment... J'étais tellement malade... Quand j'y repense, je n'aurais pas pu faire autrement, du fin fond de mon lit. Étonnamment (ou pas d'ailleurs), ma grossesse m'a encore plus liée à mon mari. C'est une épreuve pour certains couples mais nous, ça nous a encore plus soudés. Mon mari a été d'une patience de folie par rapport à mon état léthargique. ;)
Pour l'après, c'est encore une autre histoire, une autre épreuve. Je ne pensais pas que c'était aussi "dur". Les premiers mois ont finalement été "faciles" bien que très fatigants, usants. C'est à la fin de mon allaitement que j'ai eu du mal à faire face. Une autre séparation avec mon bébé, difficile à vivre et à accepter.
Ton commentaire me fait sourire car ma fille a vomi tout son repas de ce soir. Il y en avait partout sur les sols, une horreur ! :D
Très bel article!
RépondreSupprimerJ'essaie d'avoir un enfant et même ce que tu dis ne me fait pas peur. Je crois que je suis une de ses femmes qui n'ont pas peur... Tant qu'elle n'est pas enceinte! Car après. je pense que je serai plus du genre bileuse.
Merci d'avoir partager ton expérience... Tu m'as fait rire, et je te souhaite une vie heureuse et sereine avec ta fille, ton mari et vos prochains enfants
Oh merci à toi Sandrine ! J'espère que ton désir d'enfant sera très bientôt assouvi. :) Eh bien moi j'ai fonctionné à l'inverse de toi. Très bileuse avant ma grossesse, je l'ai été beaucoup moins pendant. Je faisais toute une montagne de l'accouchement mais une fois bébé dans mon ventre, je voyais les choses assez différemment (fort heureusement d'ailleurs). :) Je croise les doigts pour toi et ton conjoint. ;)
SupprimerTrès bel article !
RépondreSupprimerJ'adore ta façon d'écrire !! Merci beaucoup ! Je me suis pleinement retrouvé dans "la chose enceinte"! ahah
Merci beaucoup pour le compliment ! :)
SupprimerQuel bel article. Mon fils a maintenant 8 ans et je garde un souvenir magnifique de cette période de ma vie entre rire et larmes. Mais les deux ans qui ont suivi, sans dormir, m'ontfait passer tout envie de recommencer ;-)
RépondreSupprimerAh je ne peux que te comprendre ! :) Et puis le temps passe si vite !! Je pense que je me souviendrai de ma grossesse telle qu'elle fut dans 8 ans, dans 15 ans, dans 30 ans. Entre rires et larmes comme tu le dis si bien. ;)
SupprimerMais tu nous vends du rêve avec ta grossesse idyllique XD
RépondreSupprimerBon je comprends que t'ai pas envie de re-signer pour le deuxième là tout de suite maintenant (en même temps on n'est pas obligé d'en vouloir plusieurs).
Moi j'aime bien les récit de grossesse comme ça, je me sens moins seule :) Et puis ce qui est fou c'est que ça ne nous empêche pas de les aimer nos enfants après!
Ah ça c'est clair ! Glamour quand tu nous tiens ! :D Mais ce qui est magique, c'est qu'on aime nos petits malgré tout ça (et ça ne m'a pas totalement coupé l'envie de remettre ça, même si, comme tu le soulignes, je me dis parfois qu'il n'y a pas d'obligation et qu'un, c'est déjà très bien - et très fatigant aussi ;).
SupprimerAh chère Lucie ! J'ai bien aimé tes descriptions et celle qui m'a le plus interpellée est celle du baissage de culotte �� je garderai en mémoire toute ma vie la tête complètement ahurie de mon mari lorsque le radiologue m'a demandé de me dévêtir pour une echographie endovaginale et qu'il a introduit cette espèce de sonde recouverte d'un préservatif géant....mama Mia !!!!! Il n'empêche que j'ai apprécié très moyennement les "touchers vaginaux" toutes les 3 semaines pour qu'on me dise que mon col était bien fermé....zut alors je sais qu'en Allemagne par exemple on laisse les femmes tranquilles de ce côté là.....
RépondreSupprimerHaaaan j'avais oublié ces touchers vaginaux pour voir l'état du col de l'utérus. Pour les premiers mois de ma grossesse, c'était mon médecin généraliste qui les faisait et j'ai trouvé ça encore plus gênant puisqu'il me connait bien depuis le temps que je le consulte. :) Je ne savais pas qu'il n'y avait pas ce genre d'examen en Allemagne. Je crois que cela m'angoisserait presque au final... Comment font-ils pour détecter une ouverture prématurée du col ?
SupprimerCoucou ma belle :)
RépondreSupprimerJ'ai vraiment adoré cet article! Drôle et personnel, il m'a fait réalisé que je sais bien peu de choses des suivis de grossesse ;) Ça ne donne pas franchement envie tout ça, il y a cinq minutes j'aurais dit "l'accouchement ça doit être le pire", après réflexion, je ne sais plus vraiment ce qui est le pire, en tout cas, ça n'a pas l'air d'être ce qui t'as le plus traumatisée ;p
Pauvres épinards franchement, ils n'ont rien demandé! ;D Tu m'as bien fait rire franchement j'adore! Tu as bien fait de rédiger cet article :) Même si ça fait un peu flipper (heureusement pour moi, ça ne risque pas de m'arriver dans l'immédiat ouf ;))
En tout cas, j'espère pour toi que ta prochaine grossesse (quand l'envie sera revenue et que les angoisses seront apaisées ;) ) se passera mieux :)
Et: Bon anniversaire de mariage (en retard :) )!
À bientôt, des bisous :)
Ah ah, j'ai bien conscience du fait que mon article ne fasse pas du tout envie. :D Mais malgré tout ça, je ne me suis jamais dit "plus jamais !". Ça veut dire que ce n'est pas insurmontable, même si ça a été très dur à vivre (les vomissements surtout). ;) J'espère secrètement que ma prochaine sera plus cool mais je ne me fais pas d'illusions et je préfère me préparer au pire. Peut-être que je finirai par y trouver du charme même. :D
SupprimerMerci d'avoir pensé à notre anniversaire de mariage. 3 ans déjà !! Houuuu la la !! :)
Donc on peut surmonter ses peurs pendant une grossesse !
RépondreSupprimerJe suis rassurée, j'ai aussi une peur bleu des hôpitaux et des aiguilles. Et à chaque prise de sang c'est la crise d'angoisse...
Et à chaque fois, j'ai le droit à "comment vous ferez quand vous serez enceinte ?!" La bonne question !
Je me demande si le jour J, j'aurai trop peur de l'aiguille de la péridurale ou de la douleur...
Ton article est rassurant. Bonne continuation !
Oh oui, s'il y a bien un truc rassurant dans mon billet c'est bien le fait qu'on arrive à surmonter pas mal de choses qui nous paraissent pourtant insurmontables avant d'être enceinte. :) J'ai accouché sans péridurale alors que j'avais peur de l'accouchement (mais vraiment très peur - au point de ne pas vouloir d'enfant !), c'est dire comme les hormones de grossesse nous permettent de nous transcender quelque part... ;)
SupprimerLa grossesse est un moment tellement tellement particulier... Je suis enceinte pour la seconde fois (de jumeaux !) et je me reconnais bien dans ton premier trimestre ;) Fatigue, vomissements... A se demander pourquoi on se lance dans l'aventure ;) Je n'ai jamais trop fantasmé sur le fait d'être enceinte, c'est surtout avoir une famille qui m'importe, et cette seconde grossesse confirme que je ne suis pas de celle qui passe 9 mois parfaitement épanouie ! Et pourtant... C'est un moment à part, où cette sensation de "ventre plein" est quand même unique !
RépondreSupprimerChère Lucie, J'ai accouché en juin 2014, donc à peu près un an avant toi, et j'attends en ce moment mon deuxième bébé (7sa) Avant le deuxième anniversaire de ma fille, je n'étais pas DU TOUT prête pour "recommencer", et puis l'envie est revenue, et je suis finalement contente de cet écart de 3 ans qu'on va avoir: ma fille sera déjà plus autonome quand le deuxième bébé va arriver.
RépondreSupprimerTon article m'a énormément touchée, il m'a rappelé des souvenirs de ma première grossesse et m'a fait venir des larmes (merci les hormones causées par ma grossesse actuelle) Je me sens très malade pratiquement depuis la conception de bébé 2, les quelques semaines que ça dure me semblent déjà interminables, alors lire des articles comme le tien ça me donne du courage, et me rappelle aussi tous les jolis moments en perspective qui font que tout le reste en vaut la peine.
Merci!
Coucou Lucie :)
RépondreSupprimerMerci pour ce billet très touchant, je me retrouve beaucoup dans ce que tu as vécu pendant ta grossesse (j'ai accouché de mon premier bébé cet été) même si je n'ai pas autant souffert que toi côté nausées et vomissements. Moi c'était plutôt douleurs lombaires, articulations bloquées, tachycardie intense qui m'obligeait à m'allonger à n'importe quel moment de la journée...et j'en passe ! Mais c'est vrai que ces soucis sont vite oubliés lorsqu'on voit enfin notre petit amour et sa bouille d'ange <3
C'est la première fois que je laisse un commentaire alors que je lis tes articles depuis un moment maintenant, je les trouve vraiment géniaux ! Ne change rien à ta façon d'écrire, qui est tellement sincère, tellement juste et touchante ;) Merci !
Ps: je trouve ta fille absolument craquante :)
Coucou,
RépondreSupprimerJe viens de lire ton article et il me fait sourire car avec une amie on ecrit une fiction sur un couple avec plein plein d enfants ( la belle vie lol ) et Alexa ( perso principal de l histoire ) vomit tout le temps et partout...je me disais " Oh on exagère une grossesse peut pas etre aussi terrible... " et bah tiens! tu as décris tout ce que j écris haha sauf que toi c était bien réel. Trop fort, je pensais être dans l exces et ca existe vraiment! Cool ton blog