Treize heures dix-sept

22 mars 2016

Me voici quelque peu gênée face à mon écran d'ordinateur. Cet article, cela fait des semaines, des mois même, qu'il tourne en boucle dans ma tête. Il y a encore 3 minutes, je n'étais pas décidée à l'écrire pour autant. Et pourtant, j'en ai tellement envie à la fois.

Difficile de mettre des mots sur ce que j'ai vécu le 2 avril 2015 (et même un peu plus tôt). Difficile aussi de me dire que je vais étaler là, sur mon blog, à la vue de tous, une grande part de mon intimité, de celle de mon mari et surtout de celle de ma fille. Vous parler de mon mariage était bien différent et beaucoup plus facile finalement. Mon mari étant d'accord pour que je vous raconte ce bel événement et tous les moments plus ou moins intimes autour de celui-ci, je n'ai eu aucun scrupule à tout écrire sur le blog. 


Pour mon accouchement, c'est une autre histoire. Il s'agit de ma vie, de mon corps, mais aussi et surtout de la naissance de mon bébé. Le début de sa vie à elle. Or, elle a beau me faire des "da da da", des "dé-ter" (pour Dexter) et des "aba aba ata pfffff ba ba pffff", je n'ai, pour le moment et jusqu'à preuve du contraire, pas réussi à obtenir sa permission pour pouvoir tout vous dévoiler ici (sans petit pincement au coeur).

J'ai finalement décidé de me lancer. Pour être honnête, cet article, je l'écris plus pour ma fille que pour vous. Ne m'en voulez pas. Je veux que, plus tard, elle prenne cela comme une déclaration d'amour (si tant est que mon blog l'intéresse un jour). Je veux graver sur mon écran (à défaut de l'avoir fait sur de vraies pages en papier) tous les moments qui ont précédé son arrivée sur notre Terre à nous. Je veux aussi me souvenir de cet instant, cette seconde précise, où tout a basculé. Ce moment où j'ai, pour la première fois, posé mes yeux sur son doux visage. Ce moment où elle m'a regardée droit dans les yeux pour la première fois de sa vie. La naissance de ma fille. La naissance d'un amour inconditionnel. Une seconde hors du temps, à 13h17, ce fameux jeudi 2 avril 2015.


Tout a commencé de façon bien drôle et inattendue, le mercredi 1er avril (notez la touche d'humour niveau calendrier). La veille au soir (et même quelques jours plus tôt en fait - juste après avoir [enfin] bouclé mes valises pour la maternité), j'ai commencé à ressentir des contractions de façon régulière. Pas très intenses. Pas vraiment douloureuses. Juste une sensation de ventre qui durcit, rien d'exceptionnel à ce stade de ma grossesse, mon accouchement étant attendu pour le 19 avril. Je me revois encore, assise dans mon canapé, ne sachant plus trop quoi faire de mon gros bidon, dire à mon mari : "Tu te rends compte que j'accouche dans 3 semaines ?". Non, qu'il me répond. J'ajoute : "Bon, heureusement qu'il y a encore 20 jours, parce que là, tout de suite, je ne suis pas du tout prête psychologiquement à accoucher." Puis je me suis dit à moi-même : "Le serai-je vraiment un jour de toute façon ?". Il faut savoir qu'accoucher est le truc qui me faisait le plus peur dans l'histoire, et c'est en partie pour cette raison (débile) que pendant bien des années j'ai dit ne pas vouloir avoir d'enfant(s).

Mais revenons à ce mercredi 1er avril. Ce jour-là, et par un hasard assez extraordinaire, mon mari était à la maison et ne travaillait pas. Il avait une formation toute la semaine à 1h30 de route de chez nous, sauf ce fameux mercredi. Nous en avons donc profité pour faire la grasse matinée. Enfin, surtout lui, car moi je dormais de plus en plus mal. C'est vers 10 heures que j'ai décidé de sortir du lit, l'impression de ne pas avoir dormi. Et là, j'ai eu comme un flash. J'ai réalisé que cette journée allait être différente. Je me souviens avoir regardé mon mari dormir avant de le lui dire... Le calme avant la tempête. Avant de lui dire quoi ? Avant de lui dire qu'il y avait un truc qui clochait. Je me suis réveillée complètement trempée. J'ai réalisé l'ampleur de la chose en allant aux toilettes (je suis désolée pour les détails peu glamour... Mais un accouchement n'est pas le plus glamour des événements dans une vie, autant vous y préparer dès maintenant). Non, je n'étais pas déjà incontinente (ça c'est après l'accouchement ;). 


Quelque peu paniquée, et une fois mon mari réveillé, j'ai téléphoné à l'hôpital. La sage femme que j'ai eu au téléphone a été plutôt rassurante. Si bébé bougeait comme d'habitude et que je n'avais pas d'autres "fuites", alors ce n'était que des pertes. J'ai raccroché, soulagée. Mais des pertes d'une telle ampleur... quand-même ! Mon mari m'annonce alors que vu qu'il n'y a apparemment rien de grave, il va faire un tour à son bureau. Ok, pas de souci. Je m'installe dans le canapé et attend midi bien sagement. Je poste un petit Instagram et écris à Melissa, elle aussi enceinte : "Quand je me dis que ça peut arriver à tout moment ça me fait tout drôle." Je fais un câlin à Dexter, couché à côté de moi sur moi et puis rebelote. Je sens à nouveau du liquide couler. Complètement paniquée (pour le coup), j'appelle mon mari et nous partons en 4ème vitesse à l'hôpital, histoire de voir ce qu'il en est vraiment. "À tout à l'heure !" dis-je à Dexter avant de fermer la porte. Tu parles oui !

Nous arrivons à l'hôpital et on me dit que je dois subir un test pour savoir si le liquide en question est du liquide amniotique ou simplement des pertes vaginales abondantes. Après auscultation, la sage-femme me dit qu'à première vue, ce sont plutôt des pertes. Ouf ! Elle revient 2 minutes plus tard, une fois que le petit bâtonnet a donné son verdict et elle m'annonce, dans l'ordre : 1. qu'il s'agit bel et bien de liquide amniotique finalement ; 2. que j'ai une fissuration de la poche des eaux ; 3. que j'ai bien fait de venir rapidement ; 4. que je vais accoucher dans les 24 ou 48 heures grand maximum. Mon mari et moi en restons sans voix. Euh... ok. Et puis, à mon grand étonnement, j'ai su rester zen. J'ai pris ça à la rigolade. Mon mari aussi. "Bon ben voilà, on y est. Tu réalises qu'on sera 3 dans moins de 48 heures ?". Ben non, toujours pas.


Je dois donc rester à la maternité. En effet, à partir du moment où il y a fissuration de la poche des eaux, le risque d'infection est important pour bébé qui n'est plus dans un milieu stérile. D'où la nécessité d'accoucher le plus rapidement possible aussi. J'ai donc passé mon après-midi dans ma chambre n°105. J'ai regardé le berceau en plastique vide. J'ai essayé de me projeter avec bébé dedans. Je me suis dit : "Oh ! Ses draps seront bleus." Mon mari est parti chercher mes valises (fraîchement bouclées 3 jours plus tôt) et nous avons attendu, attendu, attendu... J'ai eu droit à plusieurs monitorings pour surveiller le coeur de bébé et mes contractions. Apparemment j'avais des contractions régulières mais je ne sentais presque rien. Tout allait bien pour bébé.


22 heures. Mon mari n'a pas le droit de rester. Il me quitte et j'avoue avoir eu un sacré coup au moral. Se retrouver toute seule dans une chambre d'hôpital n'est jamais une partie de plaisir. On me pose le drain (ou je ne sais quel truc médical) pour une éventuelle perfusion et je manque tourner de l'oeil. Je dois mettre un torchon sur mon poignet pour ne pas voir ce truc enfoncé sous ma peau. Situation assez cocasse. Les heures passent et vers 00h30, je me décide enfin à poser mon livre ("Le Seigneur des Anneaux", page 138 - depuis ce jour, je n'y ai plus retouché) pour essayer de dormir. 15 minutes après, je ressens comme un "ploc" à l'intérieur de mon corps. Et immédiatement après, j'inonde mon lit. Pas de doute, la poche des eaux vient de rompre. J'appelle une sage-femme. Elle m'ausculte, confirme la rupture et me dit que le travail ce n'est pas pour maintenant, mon col de l'utérus n'étant pas ouvert du tout (à 1 ou 2 cm il me semble - pour celles qui s'y connaissent).

C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à avoir mal, très mal. Toutes les 5 minutes. Une douleur assez indescriptible. Une douleur qu'on sent venir, monter, monter, qui vous tord de l'intérieur puis qui vous lâche, peu à peu, pour mieux revenir 4 minutes plus tard. C'est aussi à partir de ce moment là que j'ai perdu la notion du temps. J'ai rappelé là sage-femme pour lui dire que j'avais vraiment mal et que je ne pouvais pas dormir. On a donc décidé de me perfuser du Spasfon (il me semble) et de l'Attarax (pour me calmer et ainsi dormir). Mais rien n'y a fait. J'ai rappelé 1 ou 2 heures plus tard en pleurant. Je voulais que mon mari soit auprès de moi. Il est arrivé vers 3h30 paraît-il. Moi j'étais ailleurs, réveillée mais dans un autre monde. J'avais ces douleurs perpétuelles en sourdine. Dès qu'elles revenaient, mon mari lâchait le fauteuil dans lequel il essayait de se reposer pour venir me serrer la main. Les heures ont passé et j'ai réalisé que le matin approchait en voyant l'aube se lever derrière les volets entrouverts des grandes fenêtres de ma chambre.

On est venu m'ausculter une nouvelle fois mais rien de nouveau. Mes contractions étaient totalement inefficaces et mon col restait inexorablement fermé, ou tout du moins à peine ouvert, toujours à 2 cm. J'ai bien essayé de me mettre debout, de marcher, de faire un peu de ballon pour que ça accélère les choses. Mais j'étais tellement shootée par la perfusion que j'étais capable de bien peu de choses au final. Le problème, c'était que le temps était compté pour bébé. À partir du moment où il y a rupture de la poche des eaux, bébé doit sortir assez rapidement.

On a donc pris la décision de déclencher le travail. J'ai traversé l'hôpital, accrochée à ma perfusion, en mode zombie, pour me rendre dans une salle dite de "pré-travail". Le trajet m'a semblé interminable et je me souviens avoir croisé des personnes, des femmes enceintes attendant leurs rendez-vous gynécologiques. Ça aurait pu être moi quelques semaines plus tôt. Mais tout était tellement flou dans mon esprit... On m'a posé un tampon Propess, un bidule qui diffuse d'autres bidules dans le corps et qui est censé accélérer le travail pour pouvoir accoucher dans les 24 heures. Honnêtement, je ne me voyais pas subir mes contractions pendant encore 24 heures. D'ailleurs, à ce moment là, je n'ai même pas réalisé que ça pouvait durer encore 24 heures. Il était alors 11h30 ou même 12 heures, je ne sais plus.

Autant vous le dire tout de suite, l'heure qui a suivi a été... dantesque. J'ai souffert. Vraiment. Beaucoup. Les contractions étaient au-delà du supportable. Mais je n'avais pas droit à la péridurale vu que mon col n'était pas assez ouvert. Je suis devenue l'une de ces femmes que l'on entend hurler de douleur dans les maternités. À tel point qu'il n'était pas rare qu'une sage-femme ouvre ma porte pour voir qui hurlait comme ça (et pourquoi surtout) toutes les 2-3 minutes. À tel point que j'ai failli perdre connaissance. Heureusement, mon mari était là. Il me serrait la main. Il me rappelait comment souffler, mes cours de sophrologie, me disait que la douleur allait partir, que j'étais courageuse... Quelle chance j'ai eue de l'avoir auprès de moi. J'ai vraiment tenu grâce à lui.

Et puis, soudain, un flash, une envie. Il faut que je pousse. Je dis à mon mari qu'il faut que je pousse, que c'est vital. Il bippe les 2 sages-femmes qui s'occupent de moi depuis la matinée. La 1ère décide de m'ausculter mais ne s'attend pas à des miracles vu qu'il y a encore 1 heure, mon col était à peine ouvert. Et soudain, je l'entends dire sur le ton de la plaisanterie à son collègue sage-femme homme - celui qui m'a accouchée : "Je crois que tu ne vas pas avoir le temps de mettre tes gants. On voit la tête !" Je réalise que ça y est, on y est, mais je bredouille quand-même bêtement : "Et ma péridurale ?". L'adorable sage-femme (femme) me répond avec humour "Mais c'est trop tard. On voit la tête de votre bébé. Vous avez fait le plus dur, y a plus qu'à pousser maintenant." Tout le monde était étonné de voir à quel point tout s'était passé très vite après la pose du Propess. Mon mari n'était même pas en tenue réglementaire (pas de blouse, pas de sur-chaussures). Moi j'étais toujours en chemise de nuit (celle de mon chez moi), dans une salle qui n'était pas du tout une salle d'accouchement.

Qu'à cela ne tienne, après 25 minutes d'effort, 25 minutes de montagnes russes d'émotions (des rires entre les contractions - mes sages-femmes étaient vraiment extras ; des pleurs à chaque contraction car j'avais l'impression de ne plus savoir pousser), le plus beau moment de ma vie entière s'est imposé à moi. Mon mari n'a pas pu couper le cordon car il était autour du cou de ma fille. J'ai à peine relevé ce "détail" (à vrai dire, j'ai souvent tendance à l'oublier). J'ai tendu les bras et, pour la première fois de ma vie, j'ai posé les yeux sur le doux visage de mon bébé, ma fille. Un bonheur immense et intense m'a alors submergée. Je n'ai pas pleuré. J'étais tellement heureuse. Trop heureuse, même pour pleurer de joie. Ma fille était là, blottie contre moi, nue comme un ver mais déjà tellement éveillée. Ses grands yeux étaient ouverts, son regard déjà rivé au mien. C'est à ce moment là que nous nous sommes liées l'une à l'autre. Définitivement. Elle était déjà parfaite. Elle ressemblait déjà tellement à son papa. "Pourquoi ne pleure-t-elle pas ?" ai-je alors demandé, rattrapée par la réalité. On m'a répondu que si, elle avait pleuré. J'étais juste bel et bien ailleurs. Sur notre planète à nous, à ma fille et à moi, à ce moment là.


Ma fille est née le 2 avril à 13h17. Je ne la remercierai jamais assez pour l'intense bonheur qu'elle m'a fait ressentir ce jour là, à cet instant précis. Un bonheur si fort que je ne me rappelle même plus à quel point j'ai eu mal. Je me souviens que j'ai eu mal, mais je ne sais plus de quelle façon j'ai eu mal. Il me plaît à dire qu'avant, je vivais en 3 dimensions et que, depuis son arrivée, je vis en 4 dimensions. Tout a changé dans ma vie. Tout est tellement différent. J'ai l'impression de savoir ce que c'est d'aimer de toute son âme, sans condition (je ne parle pas du même amour que celui que je voue à mon mari bien sûr). J'ai de nouvelles priorités, je prends les choses sous un angle nouveau. J'ai changé, forcément, et la suite n'est pas toujours des plus faciles car on a beau avoir accouché, devenir maman ne se fait pas en un instant.


Mais je me dis que c'est vraiment une chance que nous avons là de pouvoir créer la vie - une âme qui jusqu'alors n'existait pas, de pouvoir la porter, la chérir, et enfin, de la faire atterrir sur notre planète à nous afin qu'elle puisse écrire sa propre histoire (et un peu beaucoup de la nôtre aussi).

Je t'aime mon bébé, ma fille, mon amour.

66 commentaires

  1. Coucou Lucie,

    Quel bel article :')

    Il faut avouer que ton accouchement a été rocambolesque ! Quelle aventure ...

    J'aurais tellement aimé vivre ça aussi, "malheureusement", j'ai eu droit à la césarienne, à 37 semaines +2 après un mois de surveillance hospitalière jour et nuit !

    Comme quoi, un bébé nous réserve toujours des surprises ! L'important, c'est de les avoir près de nous maintenant et de les aimer de tout notre coeur ...

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    1. Coucou Justine ! Je te remercie pour ton commentaire. :)
      Oui, mon accouchement a été une sacrée aventure sur tous les plans. Le tien a dû l'être également. La surveillance hospitalière, la césarienne... Tout cela demande une sacrée dose de courage. Comme tu le dis, bébé nous réserve toujours bien des surprises et le plus important, c'est qu'il soit en bonne santé et qu'on s'aime de toutes nos forces. <3

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  2. Émouvant,drôle,merveilleux moment que seule la magie de la vie offre.Tes mots dédiés à l'amour de ce petit être d'ont vous êtes les parents sont le symbole de l'éternité ��

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    1. Oh merci beaucoup pour ce magnifique commentaire ! <3

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  3. Wouah! J 'ai versé une ou deux larmes. Que c'est beau, et en même temps tellement fou. Je ne sais pas si tu as eu raison ou non de nous partager ton expérience, mais ce texte m'a fait beaucoup de bien.
    Je n'ai pas d'enfant et ne compte pas en avoir tout de suite, mais l'idée commence tout doucement à germer d'un coin lointain de ma tête. On commence à ce dire "pourquoi pas" dans 3 ou 4 ans.
    Mais cette aventure fait peur. Et plus je vois d'amis devenir parent, plus ça donne envie de ressentir tout ça.
    Encore félicitation à vous deux. Votre bonheur fait envie. Et en fin de semaine prochaine, un premier anniversaire! Bravo

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    1. Que je te comprends !! Si cela peut te rassurer (ou pas d'ailleurs), j'étais loin loin loin de l'idée de devenir maman il y a encore 2 ans. C'était juste inconcevable pour moi. J'avais peur. Je ne m'en sentais pas "capable". Je n'avais pas l'impression d'être assez solide pour endosser une telle responsabilité. Et surtout, je ne me voyais pas du tout maman. ;) Et puis la peur de l'accouchement était assez rédhibitoire aussi.
      Finalement, l'envie m'est venue du jour au lendemain, ou presque. Bien sûr, la décision a été réfléchie à 2 avec mon mari. Mais quand on est prête, on le sait. Si on doute, c'est que ce n'est pas encore le bon moment. :) Merci beaucoup pour tes félicitations. <3

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  4. Très très touchée par ton billet!
    Merci pour ce bel et très émouvant partage vibrant d'amour :)

    Il parait qu'en italien, donner naissance se dit "dare alla luce", "donner à la lumière", merci d'avoir donné à la lumière cette nouvelle vie, merci de l'avoir accueillie avec tant de tendresse !

    Plus que jamais, en ce jour du 22 mars 2016, si funeste pour nos amis Belges, je crois en l'amour, celui d'une mère pour sa fille, celui entre gens qui s'aiment, amants, époux, amis, celui pour ses animaux... je crois que tous ces amours additionnés peuvent faire la différence, ils sont notre force et notre dignité.

    Alors merci Lucie d'avoir eu l'envie et le courage de poster un tel billet sur ton blog. Merci de nous rappeler ainsi combien la vie est précieuse ♥

    M
    (la fille en rouge avec qui tu as parlé lors de la soirée de Melissa )

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    1. Oh merci beaucoup !! (oui je me souviens de toi ;).
      J'ai longtemps hésité à publier cet article hier, compte tenu des circonstances, de cette journée encore marqué par l'horreur et les atrocités perpétuées par certains individus qui font malheureusement partie de l'humanité.
      Et puis je me suis dit qu'il fallait que je le poste. Comme une ôde à la vie... Il faut garder espoir, il faut offrir à nos enfants un Monde meilleur. La naissance d'un bébé est l'une des plus belles choses que la nature nous ait offerte. Je crois qu'il n'y a pas meilleur message d'amour. <3

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  5. Quel récit !
    J'avoue que la phase avant l'accouchement avec les contractions, la douleur ça me fait peur en nullipare que je suis, mais bon quand le jour sera venu j'y passerai pas le choix ^^
    Merci de partager cela avec nous, ton mariage, ta grossesse et maintenant ton accouchement ...
    Bon j'ose une question personnelle à laquelle tu es bien sûr libre de ne pas répondre : vous songez à avoir un petit deuxième ?

    Sinon c'est le 1er commentaire que je poste sur ce "nouveau" blog (au passage, j'adore le design !) mais j'ai lu les articles précédents et bon sang tu n'as vraiment pas perdu de ta plume ! Je sais que c'est la mode en ce moment, mais tu devrais vraiment songer à écrire un livre ;-)

    bisous

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    1. Coucou Charlène ! Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me laisser un petit commentaire, ça me fait plaisir. Je suis d'ailleurs ravie de voir que le nouveau design te plaît. Merci aussi pour tes compliments au sujet de ma "plume", ça me touche. Écrire un livre, j'y ai déjà pensé. Mais je dois t'avouer que je n'en ai pas vraiment le temps et je n'ai pas l'idée qui me donne le déclic pour le moment. ;)
      Je te rassure, quand j'étais nullipare et loin d'avoir envie d'avoir un bébé, tout cela me faisait très peur aussi. Plus chochotte et angoissée que moi, il n'y a pas (les prises de sang me faisaient carrément flipper avant). :D

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    2. Ah, et pour répondre à ta question. Oui, j'ai très envie d'avoir un petit deuxième mais on va se donner le temps. ;)

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  6. Ton texte est magnifique. Très touchant, très émouvant, j'ai hâte d'avoir un petit bébé, et de pouvoir donner la vie moi aussi :)

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    1. Oh merci beaucoup ! Je souhaite que tes projets bébé se réalisent. ;)

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  7. Quel magnifique récit !!! J'en suis encore toute émue... Merci de partager votre histoire avec nous Lucie, c'est quand même magique quand on y pense de créer, fabriquer un petit être, c'est quelque chose qui m'a toujours fasciné !!! J'ai hâte d'y être à mon tour, on y pense même si l'idée de l'accouchement me terrifie depuis toujours ! Mais tu es bel et bien la preuve que ce n'est pas insurmontable malgré la souffrance 🙂

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    1. Oh oui Magali ! Moi aussi j'étais terrifié par l'accouchement. Je ne pouvais pas regarder Baby Boom à la télé tellement cela m'angoissait. Mais quand on se sent prête, quand on est enceinte, on voit les choses un peu différemment. La nature est bien faite je trouve. ;)

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  8. Ton texte est superbe ! J'en ai les larmes aux yeux. C'est un très bel hommage à la naissance de ta fille :)
    Ce n'est pas encore tout à fait dans nos plans d'avoir un enfant à moi et mon cher et tendre. Il y a des jours où on est émerveillé devant les petits bout d'choux qu'on croise et où on imagine à quoi ressemblera notre bébé (on a déjà des idées de prénoms pour te dire) et il y a d'autres jours où on est plutôt "Avoir un enfant ?! Jamais ! Adoptons un cactus plutôt !" (mais non, nous ne sommes schizophrènes).
    Malgré cela, j'ai vraiment envie d'être enceinte un jour pour voir ce que ça fait de sentir un petit être grandir au fond de soi et de le rencontrer au bout de 9 mois (ou un peu moins ^^) :)
    J'ai quand même une grosse appréhension vis-à-vis de la douleur de l'accouchement mais je tiendrai le coup (comme toute celle qui sont passées par là) :)

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    1. Merci beaucoup ! :) Je comprends toutes tes craintes et appréhensions. Mais aussi tes envies. La grossesse (et la maternité) est pleine de contradictions. Beaucoup d'inquiétudes, la peur de la douleur, mais aussi une immense joie de sentir son bébé bouger dans son ventre et de le mettre au monde malgré des moments assez difficiles. la nature est très bien faite et notre corps a de sacrées ressources. Moi-même je ne m'en doutais pas et j'ai été surprise par la capacité que j'ai eu à affronter tout ça.
      Je te souhaite plein de bonheur dans tes futurs projets (s'ils ont lieu). Mais adopter un cactus, c'est très bien aussi. ;)

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  9. Très émouvant...! Tu nous livres ce récit à ta façon, c'est réellement un plaisir de te lire.

    Je vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les 4 (bah oui, on n'oublie pas Dexter enfin !)

    Au plaisir de te lire au prochain billet :)

    Clémentine,
    L'Arbre à Bijoux.

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    1. Merci beaucoup Clémentine ! Tu as raison, n'oublions pas Dexter. Le pauvre ! En ce moment c'est un peu sa fête avec ma fille qui fait du 4 pattes et qui lui "court" après toute la journée. ;)

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  10. Je crois que c'est bien la première fois que je ris et pleure en lisant un article ! Quelle émotion ! Ta fille sera tellement fière en lisant tes mots ! Bravo tu as ete une Warrior ! Bientôt 1 an que le temps passe vite... Gros bisous <3

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    1. Oh oui que ça passe vite ! Je n'en reviens pas. On a beau nous prévenir, force est de constater que 12 mois avec un bébé, ça défile à toute vitesse. :) Merci pour ton adorable message. <3

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  11. Très bel article! <3 Tu as raison quand tu dis que maintenant tu sais ce que c'est que d'aimer de toute son âme...la naissance d'un enfant nous fait découvrir cet amour infini et incommensurable...ce véritable grand amour. Tu imagines ce que j'ai ressenti quand j'ai perdu les eaux à 6 mois et demi de grossesse...la vague d'émotions et de panique m'est remontée quand j'ai lu tes mots...mon dieu comme je n'étais pas prête? Et dire que dans 2 jours ça fera déjà un an...et pour toi également!!! ;)

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    1. Oh la la !! Je n'ose pas imaginer ce déferlement d'émotions que tu as dû subir à 6 mois et demi de grossesse. Tu as dû avoir très peur !! Et puis finalement, déjà un an que tout cela s'est passé. Félicitations à toi. Tu as dû être très courageuse. <3

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  12. La plus merveilleuse des rencontres ... J'avais lu quelque part que l'accouchement est le seul rendez vous a l'aveugle où l'on est sur de rencontrer l'amour de sa vie... Merci pour ce beau moment de partage, tu m'as fait revivre mon propre accouchement ... 1 jour avant toi bisous

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    1. Hi hi ! Cela me fait toujours tout drôle de discuter avec une personne qui a accouché en même temps que moi, ou presque ! ;) Bientôt 1 an. déjà ! Oh oui, c'est ça, on rencontre l'amour de notre vie. <3

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  13. C'est un très bel article que tu as rédigé. Cela m'a beaucoup ému. Tu as été très courageuse. Tu laisses à ta fille un très beau souvenir quand elle le lira plus tard. Je trouve cela bien que tu aies pensé à écrire ce billet pour ta fille.
    Je te souhaite beaucoup de bonheur avec ta fille! Et bien sur avec le papa qui soit dit en passant a été génial pour t'accompagner et te soutenir! ;)

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    1. Merci beaucoup Steph pour ton adorable commentaire. Et merci pour mon mari. Il est clair que sans lui à mes côtés, je ne sais pas comment j'aurais tenu ! :) Je ne sais pas ce qu'en pensera ma fille plus tard... D'ailleurs, je n'ose pas trop y penser, elle grandit déjà tellement vite !! ;)

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  14. Ton article est très émouvant et tellement touchant. Juste merci d'avoir partagé ce moment de votre vie avec nous. Merci.

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  15. Ton article m'a beaucoup touché! J'étais à deux doigts de verser une larmichette! :) Me tarde de vivre ça à mon tour.

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    1. Oh merci ! :) Je ne peux que te souhaiter tout ce bonheur. <3

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  16. Merci pour ce bel article Lucie !

    C'est très touchant de partager ces bribes d'intimité avec nous. Cela permet de mieux situer ce que tu as vécu durant ta pause "bloguesque" car beaucoup de Gibberishettes étaient inquiètes ou juste curieuses.

    Tu as eu de la chance que ton déclenchement ne se soit pas soldé par une césarienne (issue fréquente) et ton bébé a eu de la chance de bien gérer l'accouchement malgré le cordon autour du cou.
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que ton col de l'utérus est farceur ! =P
    Du coup, d'après ce que j'ai compris, tu as accouché ta chambre de maternité ?
    Je pense que le fait de ne pas avoir la péridurale t'as permis de vivre pleinement ton accouchement, je veux dire : d'être l'actrice principale de cette aventure unique.

    En tout cas, je te trouve très courageuse !

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    1. Merci beaucoup Delphine ! Oui, j'ai trouvé qu'il était aussi important de raconter cela pour mes plus fidèles lectrices, histoire qu'elles comprennent un peu mieux par quoi je suis passée durant mon absence. ;)
      À vrai dire, je n'ai pas pensé une seule seconde à la césarienne. Tout comme je n'ai pas pensé que cela pouvait durer plus de 24 heures. J'étais tellement ailleurs !! Idem pour le cordon autour du cou. Je n'ai même pas réagi quand ils m'ont annoncé ce détail...
      Non, je n'ai pas accouché dans ma chambre de maternité mais une salle de "pré-travail". Une salle où ils font des auscultations, la salle où ils m'ont posé le tampon Propess. Heureusement, le lit pouvait se transformer en pseudo table d'accouchement. :D

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  17. Superbe article, même si ça ne s'est pas passé de la même façon pour moi, puisque chaque accouchement est différent, ça m'a tout fait revivre... Merci !
    Anaïs (2nais)

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    1. Oh merci beaucoup ! Oui, chaque accouchement est différent paraît-il. Une des raisons pour lesquelles j'ai un peu peur de remettre ça, hi hi ! ;)

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  18. Ton article est magnifique, vraiment touchant ... Je n'ai pas (encore) d'enfant et je suis terrorisée à l'idée d'accoucher. C'est une sorte de traumatisme que j'ai depuis longtemps. Mais en lisant tes mots, je me dis que ça vaut vraiment le coup. Merci d'avoir partagé ce moment :)

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    1. Oh mais rassure-toi, accoucher était totalement inconcevable pour moi. Pas de traumatisme particulier mais une peur panique à cette idée. Une des raisons pour lesquelles j'ai longtemps dit ne pas vouloir avoir d'enfants. Et puis quand on a envie d'avoir un enfant, on surpasse tout ça. J'en ai été la première étonnée. :)

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  19. Purée, j'ai pleuré en te lisant, je n'ai pourtant pas la larme facile. Merci d'avoir partagé ça avec nous. Je trouve que tu as été très courageuse (9cm en une heure, aaarg, tu m'étonnes que tu aies eu mal) et que ton mari a été super :)

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ! Eh eh oui, 9 cm en une heure... Au final, ça m'a rassurée parce que j'avais vraiment la sensation d'être une chochotte à hurler comme ça pendant une heure. Mais quand ils m'ont annoncé qu'on voyait la tête de bébé, j'ai mieux compris... ;) Oui, mon mari a été génial. :)

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  20. Quel bel article, c'est très touchant. Je comprends que tu ais envie de partager ça sur ton blog, Jj'ai fait pareil, l'envie de laisser une trace de cette journée hors du temps. Ca me touche d'autant plus que mon fils, mon grand a eu 5 ans hier, 5 ans que j'accouchais pour la 1er fois (J'ai remis ça il y a 2 ans et qui sait il y aura peut être une 3e fois...). Merci de partager ça avec nous :)

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    1. Oh merci beaucoup pour ton commentaire et ta compréhension. Joyeux anniversaire à ton fils ! Que le temps passe vite, n'est-ce pas ? Ma puce va déjà avoir 1 an... Pfiouuuu ! Je te souhaite tout plein de bonheur si tu as le projet d'avoir un 3ème enfant en tout cas. :)

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  21. Que c'est beau <3
    je ne peux qu'imaginer ta douleur, et c'est surement maso de ma part, mais j'espere bien vivre la meme chose un jour, puisque je compte refuser la peridurale si je peux ^^

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    1. Non, ce n'est pas maso, c'est un choix. Personnellement, j'avais fait le choix de prendre la péridurale en cas de douleurs insupportables. Les douleurs ont finalement été insupportables mais il était trop tard pour qu'on me pose cette satanée péridurale ! ;) Je ne le regrette pas malgré tout. :)

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  22. Je découvre ton blog avec cet article, c'est une très belle déclaration d'amour à ta fille! J'espère que depuis une année (prochainement) elle te couvre de bonheur!

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire. :) Oh oui, elle me couvre de bonheur (mais aussi d'angoisses et de fatigue hi hi). Mais c'est tellement une belle aventure, le plus beau cadeau qui soit. <3

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  23. Coucou Lucie, il m'est arrivé à peu près la meme chose que toi ce 12 septembre. Je n'ai pas eu de tampon pour l'accélération du travail mais mon col qui était fermé de chez fermé, avec pourtant une poche des raux rompue, s'est ouvert à 10 en trois minutes en traversant un couloir.. Adios péridurale.. Tout à coup cette envie irrépressible de pousser, pas de blouse non plus, pas de tenue pour le papa ^^ mais 20 min après (aie ce que j'ai souffert) ce petit être dans les bras qui m'a fait tout oublier. Merci de m'avoir fait revivre ces moments à travers les tiens ❤

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    1. Oh la la ! Ça s'est passé à une vitesse pour toi ! Ça a dû te faire tout drôle (et sacrément mal non ?) ! Comme quoi, le fait de marcher c'est parfois efficace. ;) Félicitations à toi.

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  24. Très touchant cet article. Je suis encore jeune mais ça donne vraiment envie de donner la vie, il n'y a rien de plus beau.

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    1. Merci Morgana ! Oui, je pense que donner la vie est une chance. C'est la plus belle chose qu'il m'ait été donné de vivre. :)

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  25. Ton article est rempli d'amour et m'a énormément touché. A travers tes mots j'ai ressenti tout l'amour que tu as pour ta petite fille. Tu dois être une maman louve non ? Je ne vais pas rentrer dans les détails mais pour des raisons médicale j'ai des difficulté à avoir des enfants. Avec mon mari on se tourne vers l'adoption mais c'est aussi très difficile et très long. Au final je ne sais pas si j'aurais la chance de devenir maman un jour ...
    Prend soin de toi et de ta petite puce et un bonjour à monsieur Bg :)

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    1. Oui, je pense être maman louve. Mais heureusement, j'arrive désormais à faire la part des choses et à ne plus surprotéger ma fille. Mon mari m'aide beaucoup aussi (je lui passe le bonjour de ta part). :) Je te souhaite de ton mon coeur que tes projets d'adoption, à toi et ton mari, aboutirons. <3

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  26. Tu as raison d'écrire tout ça, c'est le genre de moment dont on aimerait se souvenir dans les moindres détails (je dis ça comme si je m'y connaissais ahah). En tout cas c'est très touchant, je vous souhaite encore tout plein de bonheur à toi et ta petite famille ! ♥

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    1. Oui, je ne voulais rien oublier de cette journée si spéciale... :) Merci beaucoup pour ton adorable commentaire Noëmie. <3

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  27. Quelle aventure ! "Il paraît qu'on oublie", ou peut être que c'est parce que le bonheur par la suite est bien plus grand que les souffrances endurées :) Les jolis souvenir passent au dessus des moins bons.
    Même si je sais bien qu'il y a avec tout ça, les courtes nuits, les peurs et aussi les vomito et les mains dans les produits ménager ... !;)

    La maternité m'a toujours fascinée, chacune a son histoire et j'espère bien vivre la mienne un jour ! :)

    Longue vie remplie de bonheur et de rires à toute la famille B&G ! <3

    Drey_

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    1. Oui, c'est ça qui m'a le plus bluffée en fait. J'ai vraiment eu très très mal... J'étais au bord de l'évanouissement, je n'avais pas dormi depuis plus de 24 heures mais quand j'ai pris ma fille dans mes bras, j'ai tout oublié. La souffrance, la fatigue... Je crois que la nature est bien faite. C'est aussi pour ça que je ne suis pas terrorisé à l'idée d'avoir un 2ème bébé. Malgré tout ce que j'ai enduré, ça a été le plus beau jour de ma vie. :)
      Je ne peux que te souhaiter de vivre ce bonheur. <3

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  28. Coucou, c'est la première fois que je viens sur ton blog et je commence par un magnifique récit qui m'a rappelé le bouleversement (voire le big bang!) qu'a été pour moi aussi la naissance de ma fille.
    Ton récit est très touchant et tu as eu raison de l'écrire pour ta fille, elle sera très émue de le lire plus tard.
    C'est vrai que la première année passe très vite, ça fait même un peu peur, mais quand on y pense, il s'est passé tellement de choses dans cette première année!
    Bravo pour ce joli texte et moi je file lire d'autres articles!

    Ps: j'ai moi aussi connu les joies du propess, ouille ouille ouille, comme toi j'ai cru m'évanouir de douleur!

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire Lily ! Je suis très touchée par tes mots. Oui, le temps passe à toute vitesse et comme tu soulignes si bien ce paradoxe, il s'est passé tellement de choses durant cette année !!
      Ravie de discuter avec une Propess Mum hi hi ! <3 Je ne savais pas que le déclenchement au Propess rendait les accouchements plus douloureux. Je ne l'ai su qu'après coup. Et c'était tant mieux finalement. ;)

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  29. Tant d'émotions en lisant ton article Lucie... j'ai hésite à le lire (en mode "je ne suis pas maman, vais-je pouvoir m'identifier ?") mais je ne regrette pas. Ton article m'a pris aux tripes et j'ai eu les larmes aux yeux quand tu as raconté ta rencontre avec ta fille.
    Je n'imagine pas l'émotion que toi et ton mari avez pu ressentir à ce moment là.
    Je vous souhaite beaucoup de merveilleux moments :)
    Pauline

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    1. Oh merci beaucoup Pauline pour ton commentaire très touchant. Je sais que les articles "maternité" ne parlent pas forcément à tout le monde, surtout sur un blog beauté. Mais écrire celui-ci me tenait à coeur. Je suis ravie de voir que j'ai réussi à transmettre mes émotions grâce à mes mots. <3

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  30. Tu as vraiment une très belle plume, ton récit est simple mais plein d'émotions et d'humour aussi :-) Je ne résiste pas à te livrer quelques moments humoristiques de ma petite expérience... Je n'ai pour ma part pas eu la même chance que toi, c'est-à-dire que j'ai dû subir une césarienne "en urgence" malgré le déclenchement... Cela avait été la totale panique sur le moment, super "agréable" le rasage de la zone concernée et "plus bas" au rasoir jetable "à sec" (et que dire de la repousse ?!?!)mais quelle émotion quand j'ai vu entendu mon bébé crier et que posé sur mon ventre, il a rampé pour attraper le sein (euh ! c'est normal que ça fasse SI mal ? oh ! et il m'a fait caca dessus !!!!) et réellement douloureux dans les 3 semaines suivantes (je marchais comme une mémé pliée en deux...) MAIS pour ma seconde césarienne (hélas !) j'étais paniquée deux fois plus : comment gérer mon loulou de trois ans et un nouveau né si je marche comme une mémé pliée en deux, comment faire prendre le bain, etc Je ne sais pas si c'est l'anesthésiste qui a mieux dosé ?!?! le lendemain j'étais debout (avec l'aval du gynéco !!!)(marre de sonner sans arrêt pour faire pipi, etc tu vois ce que je veux dire : se sentir dépendante...)et j'avais le droit de prendre une douche, dingue non ? Bizarre quand même de se laver la cicatrice de césarienne avec la Bétadine, mais quel bonheur de se laver les cheveux !!!!! Et pour l'anecdote, mon second s'est montré au monde le 1er avril....il aura bientôt 8 ans DEJA :-)

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    1. Merci à toi Carole d'avoir partagé tes petites (grandes plutôt) anecdotes liées à tes accouchement. :) Il paraît que les césariennes sont fréquentes en cas de déclenchement. Je ne le savais pas (ou j'avais peut-être refoulé cette information dans mon subconscient). Mais je ne peux qu'imaginer la joie que ça a été pour toi quand ton bébé s'est retrouvé sur ton ventre. Le plus beau moment de notre vie (en tout cas de la mienne). <3 Je confirme, l'allaitement n'est pas une partie de plaisir les premières semaines. En tout cas ça ne l'a pas été pour moi (le bonheur des crevasses et des seins douloureux...). ;)

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  31. Bon, sans surprise, j'ai pleuré... Ton article est magnifique, une vraie déclaration d'amour à ta petite Lily ! Je vous souhaite à tous les trois des années et des années de bonheur ! Je n'ai que 19 ans et pas la moindre envie de devenir mère (mais qui sait ce qui peut se passer en 10 ans, 15 ans !) mais je suis toujours autant fascinée par ce pouvoir qu'ont les femmes de donner la vie...

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    1. Oh merci beaucoup Lili pour ton commentaire plein d'émotions. Je suis très touchée. <3 Et oui, qui sait ce qu'il peut se passer en 10/15 ans. Je te souhaite de vivre tout ce bonheur en tout cas. :)

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  32. Lucie, c'est un bonheur de te retrouver ici!!! Ta plume n'a pas perdue de sa superbe... J'ai lu ton article en pleurant tellement c'était touchant, emouvant... Et criant de vérité!
    Mon conjoint s'est d'ailleurs demandé ce que je foutais pour avoir l'œil humide. Je suis particulièrement touchée par le fait de me reconnaître dans ton texte... J'ai 28 ans, et "je ne veux pas d'enfant", j'ai peur de l'humiliation que représente l'accouchement, j'ai peur de la grossesse et ses restrictions abusives... J'ai peur que ma belle famille soit trop intrusive et me pête littéralement les c*******es... Voilà je suis lâche... Ma vie est surbookée, seule moyen pour moi de gagner du temps... De repousser l'échéance...
    Alors voilà... J'ai pleuré mais aussi souris en lisant ton témoignage plein d'amour, de joie... J'ai vu aussi l'importance d'avoir un homme exceptionnel à ses côtés...
    Félicitation pour ton accouchement, tu as été courageuse... Moi je ne veux pas de la péridurale... Je suis phobique a l'idée de rester coincé sur le dos, de ne pas avoir le pouvoir de mes actions.
    Merci encore de nous avoir partagé ça

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  33. Et bien c'est un magnifique article, qui montre à quel point tu aimes ta fille, c'est incroyable. Magnifique ton texte.
    Par contre, savoir que tu l'as eu sans péridurale, je dis chapeau. Surtout que bébé a eu l'air d'être pressée de sortir, puisqu'en mois d'une heure c'était bon.
    Merci de nous avoir partagé ce moment d'intimité avec nous en tout cas.

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  34. Bonjour Lucie.
    Ohlala que le temps passe vite, je me souviens encore de voir cette fameuse photo instagram avec ton monito et me dire "quoi ! déjà !" ... et bien penser à toi et ton mari.
    Honte à moi, je n'avais pas vu que ton blog avait repris depuis plus d'un mois maintenant, et ce n'est donc que ce matin que je découvre tous ces articles, une grosse dose bien agréable :)
    Cet article, au demeurant tellement bien écrit, m'a particulièrement touché car je dois accoucher d'ici 3 semaines (on y croit !!) et mon dieu que ta description de ce tsunami d'émotion qui déferle sur nous et notre conjoint est rassurante ! sisi je t'assure.
    Un gros merci donc pour ce bonheur partagé, et pour la reprise du blog et des articles !
    Et évidemment, 1 an et quelques après, bravo pour cet accouchement !

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