Ma robe. Ma robe ! MA ROBE !!!

Non, je ne deviens pas complètement gogole. Ce sont simplement les 6 mots que j'ai baragouinés avant de me réveiller l'autre matin. Tu comprendras donc que je suis complètement atteinte par le fait que je vais (enfin) me marier. Et on ne va pas se mentir, pour moi me marier, outre le fait que je vais officiellement devenir Madame BG, c'est aussi avoir la joie et l'immense bonheur de porter une robe de mariée.

En fait, pour tout te dire, il y a 3 ans de cela je me suis mise à acheter des magazines de mariage juste comme ça, rien que pour admirer les collections de robes de mariée (et aussi pour donner des idées à Monsieur BG - pas très efficace je te le dis tout de suite). Non pas que je leur voue un culte sans faille depuis toute petite (surtout que je suis hyper difficile en la matière, j'y reviendrai plus tard) mais voilà, la wedding dress ça me fait rêver, et de plus en plus (ce qui tombe bien vu les circonstances).

Alors inutile de préciser que quand Monsieur BG m'a fait sa demande, des millions de choses me sont passées par la tête ("Ah ben c'est pas trop tôt !", "Oh oh, je crois que je vais chouiner...", "Oh non, je vais avoir droit à l'église...", "La danse des canards, c'est niet !", "Ça y est, je pleure.") et j'ai eu une vision divine (sur fond de marche nuptiale), celle de la robe blanche. De quoi me donner des guili-guilis dans le ventre.

Du coup, à peine rentrée des vacances, je me suis jetée sur les magazines (encore eux). Oui, les fameux qui coûtent une blinde, pèsent 10 kilos chacun et sont remplis à 80% de publicités. J'ai tout feuilleté, de long en large et en travers et là, j'ai ressenti comme un p'tit malaise... Autant avant, je me voyais dans toutes les robes ("Oh comme elle est belle celle-là !", "Ah non, chéri, c'est ce modèle que je veux.", "Oublie tout, je n'avais pas vu celle-ci.") mais maintenant que c'est du concret, je suis hyper difficile, et des robes qui me plaisent et qui me correspondent vraiment (sur les plans physique et personnel), je n'en trouve pas des masses.

Bien sûr, le mariage c'est dans 1 an donc j'ai le temps. D'ailleurs, il faudrait que j'arrête de vouloir tout faire vite (oui, le lieu de réception est déjà réservé, les témoins sont choisis et prévenus, l'heure de l'église est fixée et une liste approximative des invités est d'ores et déjà dressée). Mais c'est l'angoissée de la vie et la perfectionniste que je suis qui parle. Alors forcément, je cherche des idées de robes, des lignes directrices pour savoir ce que je veux, et surtout ce que je ne veux pas.

Quelque-part, j'ai hâte d'arriver au stade de mon rétro-planning où il sera judicieux de commencer à prendre des rendez-vous pour les 1ers essayages (dans 2 ou 3 mois normalement hum...). Et puis paradoxalement, ça me panique complètement (d'où les cauchemars au sujet de ma robe de mariée). Il faut dire que du haut de mon mètre soixante et de mon gabarit de crevette, je sens que les choix vont être limités. Ajouté à cela le fait que les bustiers sont à tout jamais proscrits pour mon riquiqui 85B, je n'ai clairement pas l'embarras du choix.

Pour couronner le tout, j'ai des goûts particuliers qui ne sont apparemment pas ceux de la majorité des mariées. Je ne veux pas de bustier donc, je ne veux pas de robe brillante en satin blanc, je ne veux pas de frous frous en tulle qui partent dans tous les sens, je ne veux pas de couleur, je ne veux pas de strass, je ne veux pas de drapés façon meringue géante, je ne veux pas ci, je ne veux pas ça, je ne veux pas... La relou de service quoi. Non, moi mon truc, c'est la dentelle et le raffinement à la Jesùs Peiró. Bref, des robes bien largement au-dessus de mes moyens sur lesquelles je dois faire une croix.

Du coup, j'ai peur de ne rien trouver qui me plaise en boutique. J'ai peur de découvrir que les robes qui me vont (pas au niveau de la taille mais pour ma morphologie) ne sont pas celles qui me font rêver. J'ai peur de paraître déguisée. J'ai peur de craquer sur une robe dont le prix dépasse les 3 chiffres. J'ai peur que le rêve de la robe de mariée se transforme en cauchemar. Je me vois déjà chouiner dans la cabine d'essayage, trouvant tout laid sur moi (rapport à ma morphologie) et devant supporter une vendeuse qui me dit que "Si, c'est très joli !" alors que non, ce fichu bustier à peine rempli c'est très moche. Le cauchemar ultime serait d'arriver à la date du mariage sans robe et de devoir me marier dans mon pyjama en pilou Bob l’Éponge (oui, je rêve de ça aussi).

En attendant, je découpe de mes magazines tous les modèles qui me plaisent, je me fais mon petit classeur d'inspirations et je navigue des nuits entières sur les sites et blogs de mariage histoire de rêver encore un peu. Du moins jusqu'à ce que je sois confrontée à la dure réalité des boutiques de robes de mariées. Glurps !